Archives de catégorie : voyage

CERTIFICAT COVID EUROPÉEN ET QRCODE DISPONIBLES À NOUMEA

Bonne nouvelle pour les voyageurs en partance ou actuellement en Europe : ils peuvent disposer du certificat de vaccination européen lequel est délivré à Nouméa en format papier. En téléchargeant l’application Tous Anti Covid, ils peuvent y intégrer le QRCode ainsi obtenu.

SE RENDRE AU MÉDIPÔLE
Les personnes doivent se rendre en personne et sur rendez-vous uniquement, au guichet installé au sein du centre de vaccination du Médipôle. Ces rendez-vous sont à prendre par téléphone au 27 18 51, de 7h30 à 11h30 et de 12h15 à 16 heures. Le guichet est quant à lui ouvert du lundi au vendredi, de 8 heures à 11h30 et de 13 heures à 15h30.

Les certificats sont délivrés au format papier sur présentation du passeport du demandeur, de son carnet de vaccination et de son billet d’avion.

Par ailleurs, à partir de septembre, un téléservice permettra aux personnes vaccinées en Nouvelle-Calédonie d’obtenir leur certificat en ligne. Les guichets de délivrance seront néanmoins maintenus.

AVEC UNE PROCURATION POUR LES BÉNÉFICIAIRES HORS DU TERRITOIRE
Des procurations sont également possibles pour les Calédoniens qui se trouvent actuellement sur le Vieux continent, comme les étudiants qui viennent de partir en Métropole.

Il suffit de télécharger le modèle de procuration sur le site du gouvernement puis de le faire remplir par le bénéficiaire.

Le tiers de confiance ou  » mandataire  » qui reçoit le formulaire rempli et signé doit ensuite se rendre au guichet sur rendez-vous, muni de sa propre pièce d’identité, des photocopies du passeport et du billet d’avion du demandeur.

OUTRE MER : LEVÉE DES MOTIFS IMPÉRIEUX POUR VOYAGER SAUF EN NOUVELLE-CALÉDONIE

Le gouvernement de la République a décidé « d’alléger le dispositif des motifs impérieux justifiant les déplacements ainsi que les mesures de quarantaine qui s’imposent aux voyageurs souhaitant se déplacer entre les Outre-mer et l’hexagone », a précisé un communiqué commun des ministères des Outre-mer et des transports.

Le calendrier et le détail des mesures, propres à chaque territoire, s’adapteront cependant « à la situation et à la dynamique épidémique« , souligne le texte.

Les obligations seront levées le 9 juin entre l’hexagone et la Guadeloupe, la Martinique, et Saint-Martin. A la même date, celle d’avoir un motif impérieux disparaîtra, mais uniquement pour les voyageurs vaccinés qui auront reçu deux doses, entre l’hexagone, la Réunion, Mayotte, mais également la Polynésie française, où les voyageurs vaccinés seront aussi dispensés de quarantaine

SAUF EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Pour la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre de la stratégie « Covid-free » du territoire, le gouvernement local a décidé de limiter les vols réguliers à destination du caillou au moins jusqu’au 30 octobre 2021. Les motifs impérieux sont donc maintenus pour les déplacements en provenance et à destination de l’hexagone.

Pour Wallis et Futuna, des discussions sont toujours en cours.

LES VOYAGES BIENTÔT « LIBÉRÉS » POUR LES CALÉDONIENS ?

Le régime d’état d’urgence sanitaire a conduit à un contrôle des voyages, soumis à autorisation du gouvernement. L’allègement annoncé de cette situation d’exception au 1er juin prochain va peut être changer les conditions de voyage des Calédoniens. L’Assemblée Nationale a entrepris l’examen de la suite à donner à l’urgence sanitaire.

La déclaration de l’état d’urgence sanitaire autorise en effet le Premier ministre à prendre par décret :

  • des mesures limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion (y compris des mesures d’interdiction de déplacement hors du domicile) ;
  • des mesures de réquisition de tous biens et services nécessaires pour mettre fin à la catastrophe sanitaire ;
  • des mesures temporaires de contrôle des prix

Quels sont les motifs permettant de se déplacer par avion ?

Aux termes de l’article 10 du décret du 29 octobre 2020, sont interdits, sauf s’ils sont fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé, les déplacements de personnes par transport public aérien entre, d’une part, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou Wallis et Futuna et, d’autre part, tout point du territoire de la République.

En conséquence, un passager provenant de l’un de ces territoires d’outre-mer précités ne peut prendre l’avion, sauf s’il démontre que son voyage est fondé sur un motif relevant de l’un des trois cas ci-dessous.

1er cas : motif impérieux d’ordre personnel ou familial. 

2ème cas : motif de santé relevant de l’urgence. 

3ème cas : motif professionnel ne pouvant être différé. 

L’Assemblée nationale a entrepris ce lundi 10 mai l’examen du projet de loi de sortie de l’état d’urgence sanitaire, au profit d’un régime transitoire qui donnera des prérogatives exceptionnelles au gouvernement jusqu’au 31 octobre. Le Premier ministre Jean Castex avait en effet annoncé la sortie prochaine de l’état d’urgence sanitaire, lors d’une conférence de presse le mercredi 28 avril. Ce ne sera plus un état d’urgence sanitaire mais un régime transitoire qui sera en vigueur du 2 juin au 31 octobre. Dans le détail, le texte proposera des mesures qui porteront sur :

  • les conditions d’ouverture de certains établissements recevant du public
  • d’éventuelles limites en matière de déplacements ou rassemblements
  • le renforcement des contrôles aux frontières avec la possibilité d’exiger soit un test négatif soit une preuve de vaccination
  • des dispositions du texte visent enfin à « faciliter » et « sécuriser » l’organisation des prochaines élections départementales et régionales. 

Ces dispositions devraient concerner la métropole, et certains pays à risque comme le Brésil. En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, pays indemne du Covid, beaucoup espèrent la restauration d’aller et venir entre la métropole et le territoire.

VOYAGES : SEPTAINE POUR LES VACCINÉS

Avantage pour les personnes vaccinées qui voyagent : la quatorzaine imposée à l’entrée en Nouvelle-Calédonie sera réduite, pour elles, à 7 jours, une septaine. Mais pas pour tous les vaccinés : ces derniers devront justifier avoir reçu les deux doses du vaccin Pfizer/BioNtech ou du Moderna au minimum 14 jours avant leur arrivée. Ces vaccins uniquement.

Du point de vue administratif, ces personnes devront remplir un formulaire et fournir une copie du certificat de vaccination délivré à l’issue des injections.

Elles devront fournir un test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ.

Elles seront soumises, lors de leur admission en hôtel de quarantaine, à un test PCR et un test sérologique, puis à leur sortie, à un nouveau test PCR.

En cas de résultat douteux, la personne sera soumise à quatorzaine et suivra le protocole déjà en place.

La Nouvelle-Calédonie ouvre ainsi ces facilités qui sont moins libérales qu’en Polynésie. Mais plus prudentes. Nos « cousins » du Pacifique  qui ont été vaccinés en Polynésie, -ce lieu de vaccination est une exigence- sont en effet dispensés de quarantaine et de suivi médical à l’issue de leur retour.

VACCIN OBLIGATOIRE POUR LE VOYAGE ?

C’est « Veille information voyage » qui l’écrit : « Le vaccin contre le Covid-19 pourrait être imposé par l’Australie aux visiteurs internationaux. Sa mise au point suscite l’espoir dans l’industrie du voyage. Il faut pourtant compter sur d’autres leviers pour que les voyageurs ressortent leurs valises des placards. » 75% des patrons réunis dans le Think Tank Club Tourisme et Technologie considèrent aujourd’hui que la mise au point d’un vaccin sera l’élément déclencheur de la reprise. Au mois de mai 2020, ils étaient seulement 31 % à le penser. 

Le vaccin va faciliter les entrées dans de nombreux pays d’Europe. Depuis le 18 mars, les touristes vaccinés se rendant en Islande échappent à l’obligation d’isolement de six jours. Ils doivent tout de même effectuer un test PCR à leur arrivée dans le pays jusqu’au 1er mai. La Croatie mise gros sur la saison estivale. Les voyageurs européens vaccinés peuvent s’y rendre dès à présent sans aucune restriction.

Quant aux Seychelles, c’est l’inverse : Depuis le 25 mars, l’archipel profite de l’avancée de sa campagne de vaccination (près de 70% de sa population avait reçu au moins une dose au 13 avril selon Our world in data ) pour accueillir les touristes du monde entier, à l’exception de l’Afrique du Sud !

Toutefois, en ce qui concerne une éventuelle obligation de vaccin pour le voyage, l’OMS a émis une recommandation contraire. L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’une telle exigence augmenterait les inégalités sociales.

Pour l’heure, la bulle de voyage entre l’Australie et la Nouvelle Zéalande est entrée en fonctionnement. Un employé de l’aéroport d’Auckland a été testé mardi positif au coronavirus au lendemain du lancement de la “bulle” de voyage avec l’Australie, qui ne devrait pas être affectée par ce cas de Covid-19.

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a indiqué que cela ne devrait pas avoir d’impact sur cette “bulle”, les deux pays “ayant accepté qu’il y ait des cas”.

Pour ce qui est des Calédoniens, il ne fait pas de doute que les vaccinés bénéficieront de facilités pour voyager. Lesquelles ? Le nouveau gouvernement y répondra dès sa mise en place.

LE SPACESHIP III DÉVOILÉ PAR VIRGIN GALACTIC – Le tourisme spatial pour 2022

Virgin Galactic a pour objectif de lancer des voyages de tourisme spatial dès l’année prochaine, en 2022. Dans cette perspective ambitieuse, la compagnie de Richard Branson vient de dévoiler le dernier né de sa flotte : le VSS Spaceship III baptisé « Imagine », entièrement chromé.

Le premier test de vol plané de VSS Imagine – le largage en vol de son avion porteur pour revenir à terre – est prévu pour cet été dans les installations de Spaceport America, au Nouveau Mexique.

La présentation de Spaceship III et l’interview de Richard Branson

AIRCALIN ANNONCE LE REMBOURSEMENT DES BILLETS SUSPENDUS EN RAISON DE LA CRISE DU COVID

Ce sont des milliers de titres de transport qui n’ont pu être honorés par la compagnie aérienne calédonienne depuis le 21 mars 2020, date à laquelle les vols internationaux se sont fermés en raison de la crise du Covid. Aircalin annonce l’ouverture tant attendue par beaucoup des périodes pendant lesquelles auront lieu les remboursements de billets et des avoirs.

Plusieurs options sont offertes aux intéressés.

La première est la prolongation d’un avoir pour une période d’un an avec une augmentation TTC de 10%. Dans ce cas, cet avoir pourra être utilisé pour l’achat d’un ou de plusieurs billets Aircalin qui ne seront pas remboursables.

La seconde est la prolongation d’un billet ou d’un avoir pour une période d’un an, remboursable.

La troisième est le remboursement du billet ou d’un avoir selon plusieurs périodes :

– pour les billets achetés entre le 21 et le 31 mars 2020, à compter du 22 mars 2021
– pour les billets achetés entre le 1er et le 30 avril 2020, à partir du 1er avril 2021
– pour les billets achetés entre le 1er et le 31 mai 2020, à partir du 1er mai 2021
– pour les billets achetés entre le 1er et le 30 juin 2020, à partir du 1er juin 2021

Pour les billets et les avoirs acquis au delà du 30 juin, les périodes d’éligibilité seront communiquées en mai prochain.

Les demandes de remboursement ou d’avoir se font sur le site Internet de la compagnie, nc.aircalin.com/fr, en remplissant un formulaire en ligne dans la rubrique « nous contacter ». Un onglet « remboursement Covid » y figure.

Pas de voyage vers l’Australie avant 2021, sauf si …

Mercredi dernier, Simon Birmingham, ministre du Commerce Australien, a confirmé une perspective déjà énoncée il y a quelques semaines : probablement pas de réouverture des frontières aux voyages internationaux avant 2021, même si la date du 15 décembre avait été évoquée.

Aujourd’hui, et contrairement à ce qui se passe en Nouvelle-Zélande, le virus continue à circuler en Australie. Témoin : le nombre de cas nouveaux quotidiens que nous affichons chaque jour. C’est une solide raison pour inciter les autorités australiennes à la prudence. Pire même : mercredi dernier, le pays a enregistré sa plus forte augmentation quotidienne d’infections.

Cette situation affecte durement le secteur économique, et notamment celui du tourisme. Environ trois emplois sur dix dans le secteur de l’hébergement et de la restauration ont été perdus depuis la mi-mars, selon les dernières données du Bureau australien des statistiques.

Dans ce domaine, et comme tous les autres pays dont la Nouvelle-Calédonie, l’Australie exhorte ses ressortissants à visiter leurs propres régions. L’obstacle à ce mouvement qui était la fermeture des frontières entre Etats australiens, est progressivement en train de se lever. L’Australie-Méridionale a rouvert ses frontières aux habitants de l’Australie-Occidentale, du Territoire du Nord et de la Tasmanie à partir de mercredi. Le Queensland devrait rouvrir ses portes pour les visiteurs interétatiques à partir du 10 juillet, à mi-chemin pendant les vacances scolaires de la Nouvelle-Galles du Sud.

L’Australie pourrait cependant permettre l’entrée à quelques catégories de personnes qui y viendraient pour une longue période. Il en irait ainsi des étudiants étrangers, dont le retour est synonyme de millions de dollars de revenus.

En ce qui concerne les Calédoniens, dont beaucoup sont impatients de se rendre à nouveau à Sydney ou à Brisbane, le seul espoir repose sur l’ouverture dès cette année de la fameuse bulle « trans-tasman », prioritairement entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

En dépit du risque généré par l’Australie où circule encore le virus, l’intérêt économique de la reprise des échanges entre les deux pays est immense. Il pourrait balayer les dernières préventions.

Plusieurs pays du Pacifique ont déjà posé leur « candidature » pour faire partie de la « bulle ». Les Iles Cook, Fidji, Niue, la Polynésie ou encore Samoa l’ont fait savoir. La Nouvelle-Calédonie a fait de même.

Les réticences des promoteurs de la « bulle » sont de deux ordres. La première est le risque d’infection véhiculés par les touristes dans des milieux fragiles et dont les équipements de santé demeurent sommaires. La seconde est que, en cas de résurgence ou d’introduction du virus dans l’une de ces destinations, celles-ci n’auraient d’autres réponses que le confinement et la fermeture des frontières, prenant ainsi leurs visiteurs au piège.

De ce point de vue, la Nouvelle-Calédonie présente toutes les garanties pour intégrer la bulle. D’une part, elle est indemne de coronavirus. D’autre part, elle possède des équipements de santé et des médecins d’un niveau comparable aux pays les plus avancés. Enfin, elle peut prendre des engagements crédibles en cas d’infection, basés sur le traçage, l’isolement et les soins. Reste évidemment à convaincre les autorités australiennes et Kiwi si d’aventure, la bulle se mettait en place rapidement.

TRANSPORT AÉRIEN : PAS DE RETOUR À LA NORMALE AVANT 2023 SELON L’IATA

Pas de retour à un trafic aérien équivalent à celui de 2019 avant 2023, estime l’Iata, l’association internationale du transport aérien qui regroupe 290 compagnies aériennes.

Une reprise progressive pourrait se faire jour au troisième trimestre de cette année, avec la réouverture des liaisons intérieures. Mais la suite dépendra de la vitesse à laquelle les frontières vont à nouveau s’ouvrir, ainsi que du rythme de la croissance mondiale.

Selon un sondage réalisé par l’Iata, 58% des passagers interrogés limiteraient dans un premier temps leurs déplacements à des séjours dans leur pays.

«Cela rend des mesures de sécurité sanitaire communes pour le voyage en avion encore plus importantes», a commenté le directeur général de l’Iata, Alexandre de Juniac. L’association plaide en faveur de la combinaison de différentes mesures -dont le port du masque et le contrôle de la température des passagers- en attendant l’arrivée d’un vaccin, de passeports immunitaires ou de tests de Covid-19, utilisables à grande échelle.

Mais pour l’Iata, la reprise du déplacement des personnes par le transport aérien restera largement subordonnée aux mesures de quarantaine imposées aux passagers à l’arrivée. Toujours d’après le sondage effectué, «69% des voyageurs refuseraient de voyager en cas de quarantaine de 14 jours».

Ci-dessous, la déclaration d’Alexandre de Juniac.

« SORTIR » DE CALÉDONIE À UN PRIX ACCESSIBLE

Dans le monde moderne, le mode de déplacement des citoyens est devenu un produit de première nécessité. Les transports publics, la voiture, le train, l’avion sont des sujets de première importance dans l’organisation sociale. Or, la Nouvelle-Calédonie est une île et tout déplacement vers d’autres lieux impose un transport aérien. C’est pourquoi, l’un des enjeux du 21e siècle, pour les Calédoniens, est la démocratisation de l’accès aux plates-formes aéroportuaires les plus proches pour se rendre où ils le souhaitent. Se pose alors clairement le prix des billets Nouméa-Sydney et Nouméa-Auckland. Propositions des listes aux élections provinciales.

« GARANTIR UN TARIF ANNUEL INFÉRIEUR À 50.000FTTC » POUR L’AVENIR EN CONFIANCE
L’Avenir en Confiance formule la proposition la plus précise : 50 000F toute l’année pour se rendre à Sydney, Auckland et Brisbane.

Certes, la liste emmenée par Sonia Backes veut également « faciliter l’installation de nouvelles compagnies aériennes pour favoriser la concurrence et faire baisser les prix« , mais sa formulation, sur un ordre de prix -moins de 50 000F toute l’année-, est la plus volontariste.

FAVORISER L’IMPLANTATION D’UNE COMPAGNIE AÉRIENNE LOW COST POUR CALÉDONIE ENSEMBLE
C’est dans la partie « tourisme » que le parti de Philippe Gomes présente une proposition touchant au transport aérien. Son projet est de favoriser la venue d’une compagnie à bas coût australienne. Il cite d’ailleurs Jetstar, la filiale low cost de Qantas, et évoque même des discussions avec l’opérateur.

RÉALISTE OU PAS ?
Simples promesses de campagne ou engagement ferme ? L’avenir le dira autant que le verdict des élections provinciales. Mais une chose est sûre : les Calédoniens ne comprennent pas que les Polynésiens puissent voyager vers Paris, distante de 16 000km, à 100.000FCFP l’aller retour, et eux, devoir payer … 100.000FCFP -et parfois davantage- en hautes saisons pour se rendre à 2000km de chez eux !

Le voyage aérien, il y a un peu plus d’un demi-siècle, était réservé à une élite et à des clients aisés. Depuis, et de plus en plus par la mondialisation, il s’est démocratisé. L’arrivée des compagnies low cost a fait le reste.

PAS PLUS DE TOURISTES, PAS PLUS DE COMPAGNIES AÉRIENNES !
Le vulgum pecus a souvent l’impression qu’on « empêche » les « autres » compagnies aériennes de se poser à Tontouta. La vérité est plus simple : le transport aérien est un business, et pour une compagnie aérienne, venir en Calédonie dans les conditions actuelles, c’est la certitude suicidaire de perdre de l’argent ! Dernière à en avoir fait les frais : Air Austral.

La réalité, c’est que pour notre petit marché de quelques dizaines de milliers de voyageurs, la seule augmentation du trafic passe exclusivement par le développement touristique et l’arrivée de nouveaux voyageurs touristiques. Or, depuis 15 ans, ce développement est au point mort. L’équation est simple : pas plus de touristes, pas plus de compagnies aériennes !

DÉMOCRATISATION DU VOYAGE
Mais les Calédoniens n’en ont cure, et c’est bien naturel : ils estiment que le voyage vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande doit devenir accessible financièrement au plus grand nombre, phénomène normal de démocratisation du voyage.

Alors par quel moyen ? Nouveaux tarifs imposés ? Accompagnement des pouvoirs publics pour une sorte de continuité continentale ? Arrivée effective -mais peu probable en raison d’un faible marché de voyageurs- de nouvelles compagnies ou d’une compagnie low cost ?

En mai, c’est d’abord l’électeur qui devra choisir.