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COVID-19 : 1300 PATIENTS, 1 DÉCÈS : LES DERNIERS RÉSULTATS DE L’IHU DU PROFESSEUR RAOULT

La France continue d’être divisée sur le traitement du Covid-19 selon le protocole recommandé par le professeur Raoult <hydroxychloroquine associé à azythromycine>. Certains journalistes, mais également certains soignants n’hésitent pas à déformer, voire à caricaturer les propos de l’infectiologue marseillais.

Les médias mettent en avant un accident mortel survenu aux USA pour une personne ayant ingurgité un produit d’entretien contenant de l’hydroxychloroquine ! Des accidents cardiaques sont également survenus en métropole chez des personnes pratiquant l’automédication sans contrôle médical.

Le professeur Raoult n’a pas ailleurs jamais affirmé que son protocole était un produit « miracle ». Il a fallu cependant de fortes pressions pour que l’hydroxychloroquine soit intégrée au dispositif « Discovery » qui est un essai clinique de plusieurs molécules pouvant combattre le covid-19, à grande échelle. On ne sait, cependant, si dans cet essai, l’hydroxychloroquine est associée à de l’azythromycine, comme le prescrit Didier Raoult.

Ce dernier, pour l’heure, se borne à appliquer sa stratégie à l’IHU de Marseille. Il fait procéder à des dépistages systématiques, puis, pour les patient admis en hospitalisation, leur administre son protocole.

Chaque jour, l’IHU de Marseille publie ses résultats. De l’essai initial, décrié par nombre de médecins, concernant 24 patients, il s’agit au 30 mars de 1291 patients. 1 seul décès a été enregistré, ce qui correspond à la plus faible mortalité constatée dans l’hexagone.

À 90 ANS, IL GUÉRIT DU CORONAVIRUS

Son histoire, leur histoire, a fait le tour de la France. Henri Marchais et sa femme Monique avaient été tous deux détectés positifs au covid-19. Henri ne pouvait pas être intubé en raison des risques que cette opération représentait, et il a reçu simplement de l’oxygène. Son état étant critique, sa famille avait été invitée à lui dire au revoir.

Sa femme Monique a alors été hospitalisée à son tour et placée dans la même chambre. Et le couple a réussi à vaincre la maladie.

Interrogés par France 2, Henri et Monique ont tenu à remercier le personnel de l’hôpital pour les soins reçus et la manière dont ils ont été traités. « On a été soignés d’une façon exceptionnelle  », a expliqué Monique. « Oh oui, époustouflant  », a ajouté son mari. Une belle histoire et une note d’optimisme au milieu des nombreuses mauvaises nouvelles actuelles.

À L’IHU DE MARSEILLE, LE PLUS FAIBLE TAUX DE MORTALITÉ EN FRANCE CHEZ LES PATIENTS TRAITÉS

Pendant que les méthodologistes médicaux parisiens font la moue devant le protocole défendu par le professeur Didier Raoult à l’IHU de Marseille, un traitement qui associe dès le début de l’infection au coronavirus l’hydroxychloriquine et l’azythromycine, l’IHU publie chaque jour ses propres résultats.

Au 28 mars, ils étaient de 1 décès sur 870 patients traités pendant plus de 3 jours à l’hydroxycholoquine associée à l’azythrimycine. Le public se présentant à l’IHU est systématiquement testé, le professeur Raoult ayant prôné, depuis le début de l’épidémie, le dépistage systématique et donc les tests à grande échelle.

Ainsi, alors que de nombreux de ses confrères décrient sa démarche « empirique », Marseille est la région de France où le nombre de décès enregistrés parmi les personnes malades du covid-19 est le plus faible, et l’IHU, à Marseille, affiche le taux de décès le plus bas.

Alors que la région Ile-de-France est déjà débordée par les hospitalisations de cas graves de coronavirus, un médecin généraliste constatait que ses patients à risque atteints du covid-19, mais dont les premiers symptômes n’étaient pas encore alarmants, étaient tout simplement renvoyés chez eux sans traitement. « Je suis certain, pourtant, que ces mêmes malades seront dans quelques jours en situation gravissime, et qu’il sera alors peut être trop tard« . Ce médecin pose alors la question : plutôt que de les laisser sans traitement, et attendre une issue peut être fatale, pourquoi ne pas leur appliquer, sous surveillance médicale, le protocole du professeur Raoult qui serait, au moins, une tentative pour les soigner ?

Le gouvernement, dans ses dernières décisions, a annoncé une commande massive de masques ainsi que de tests pour un dépistage à plus grande échelle. Deux autres mesures que le professeur Raoult -accessoirement, un infectiologue reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs au monde- prônait depuis plusieurs semaines …

LA FRANCE COMMANDE 1 MILLIARD DE MASQUES ET 5 MILLIONS DE TESTS RAPIDES

Changement de stratégie ou adaptation ? Les analyses -et les polémiques- qui suivront la crise du coronavirus le diront plus précisément. En tout cas, le Premier ministre et le ministre de la Santé, au cours d’une conférence de presse, viennent d’annoncer une commande massive de masques et de tests, tout en confirmant le maintien de la population en confinement. Dans ce nouveau plan, l’Outre-mer sera inclus, c’est ce qu’a indiqué Olivier Veran le ministre de la Santé.

UN MILLIARD DE MASQUES
La France a commandé au total un milliard de masques, dont 74 millions de FFP2, à la Chine dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus. Pour les acheminer vers la France, un pont aérien va être mis en place entre les deux pays avec 56 rotations. « Air France participe à ce pont aérien », confirme la compagnie aérienne, sans plus de précisions.

 Dans le détail, quatre vols seront réalisés chaque semaine grâce à des avions russes Antonov. Chaque vol permettra de ramener 18,3 millions de masques. Ces masques seront dans un premier temps concentrés en Chine dans les villes de Shenzhen et Shangai. En 48h, ils arriveront sur le sol français.

LA FRANCE AUGMENTE SES TESTS
La France va monter en régime pour réaliser les tests détectant le coronavirus, avec « 50.000 tests » classiques par jour d’ici fin avril, auxquels s’ajouteront « plus de 100.000 » tests rapides par jour « au mois de juin », a déclaré samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.

« La France a passé une commande pour 5 millions de tests rapides qui (…) permettront d’augmenter nos capacités de dépistage de l’ordre de 30.000 tests supplémentaires par jour au mois d’avril, 60.000 au mois de mai et plus de 100.000 tests par jour au mois de juin« , a indiqué M. Véran.

Les tests rapides « permettront d’avoir un résultat rendu en quelques minutes, 10, 15, 20 parfois 30 minutes selon les tests considérés« , a-t-il dit.

Enfin, il a évoqué l’arrivée possible « dans les prochaines semaines » d’un dernier type de tests, dits « de sérologie ».

Plus légers que les tests PCR (une prise de sang suffit), ils n’ont pas le même objectif: ils visent à détecter les anticorps pour déterminer après coup si un individu a été en contact avec le virus, et non pas s’il est malade à l’instant T.

UNE ADOLESCENTE DE 16 ANS EMPORTÉE PR LE COVID-19

C’est la plus jeune victime du coronavirus. Elle avait 16 ans et s’appelait Julie. Tout a commencé par une toux bénigne, et selon Ouest France, n’avait pas de problème de santé particulier.

Samedi, Julie commence à ressentir des essoufflements. « Pas énorme, elle avait du mal à reprendre son souffle », se souvient sa mère. Puis viennent les quintes de toux, qui la poussent lundi à conduire sa fille, sans problème de santé particulier, chez le médecin.

Là, le généraliste constate une déficience respiratoire « acceptable ». Il décide d’appeler le Samu, finalement ce sont les pompiers qui arrivent.

Combinaisons intégrales, masques, gants, « c’est la 4e dimension », dit la mère. Ils emmènent la jeune fille, équipée d’un masque en papier sous son masque à oxygène, vers l’hôpital le plus proche, à Longjumeau, dans l’Essonne.

Sabine rentre chez elle. Lorsqu’elle appelle l’hôpital un peu plus tard, on lui parle d’un scanner, d’opacités pulmonaires, « rien de grave ».

Un test au Covid-19 est en cours.

Mais dans la nuit, Julie, en insuffisance respiratoire, est transférée à l’hôpital Necker pour enfants, à Paris. Deux autres tests au Covid-19 sont menés.

Elle est admise en réanimation mardi. Les deux derniers tests sont négatifs. Mais un ultime test se révèle positif. Elle décèdera dans la nuit.

LA FRANCE, À NOS CÔTÉS, ACCEPTE QUE LA CALÉDONIE BÉNÉFICIE DU FONDS DE SOLIDARITÉ NATIONALE

Sonia Backes avait sollicité, le jeudi 23 mars, le Premier ministre sur la possibilité de mobiliser le fonds de solidarité de l’État en direction des entreprises de Nouvelle-Calédonie durement affectées par les conséquences du coronavirus.

L’Etat vient répondre favorablement comme l’annonce un communiqué de la province Sud.

Dans le cadre de la mise en place du plan d’urgence provincial à destination des petites entreprises, la présidente de la province Sud, Sonia Backes, a sollicité, le jeudi 23 mars, le Premier ministre sur la possibilité de mobiliser le fonds de solidarité de l’État en direction des entreprises de Nouvelle-Calédonie confrontées aux conséquences économiques et sociales particulièrement lourdes du Covid 19.

L’État vient de répondre favorablement. Dans un courrier adressé à la présidente de la province Sud et qui démontre bien encore une fois qu’avoir la France à nos côtés est une chance ; le cabinet du Premier ministre soulignant qu’Édouard Philippe est « entièrement mobilisé par la gestion de la crise Covid 19 » , précise que la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid 19 et qui « permet au gouvernement de prendre des mesures exceptionnelles en constatant l’état d’urgence sanitaire, comporte également des mesures d’urgence en matière économique qui seront prises par ordonnance. »

C’est en ce sens, précise le courrier du cabinet du Premier ministre, que « certaines de ses mesures ont vocation à être mises en œuvre en Nouvelle-Calédonie, en particulier le fonds de solidarité, cofinancé à hauteur d’un milliard d’euros entre l’État et les collectivités, qui vise notamment à aider les petites et moyennes entreprises. »

Le cabinet du Premier ministre précise « que la loi de finance rectificative pour 2020 crée une garantie de l’État de 300 milliards d’euros aux prêts aux entreprises, une garantie qui couvrira les entreprises de Nouvelle-Calédonie. »

Le cabinet indique enfin dans son courrier adressé à la présidente de la province Sud que « l’institut d’émission d’outre-mer, agissant comme banque centrale, a pris des mesures exceptionnelles pour octroyer des liquidités au système bancaire des collectivités du Pacifique et en baisser le coût. »

BREAKINGNEWS : L’HYDROXYCHLOROQUINE AUTORISÉE DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ

L’annonce a tout de même fait l’effet d’une bombe : Olivier Veran, le ministre de la Santé, vient d’autoriser, par décret, l’utilisation « dans les établissements de santé » de l’hydroxychloroquine pour soigner le coronavirus, non pas pour les seuls cas sévères, mais pour pour les malades pris en charge. Le professeur Didier Raoult a remercié ce jeudi, Olivier Véran, « pour son écoute », après la publication de ce décret.

Rappelons que le professeur Raoult, patron de l’IHU de Marseille, défend, depuis le début de l’année, l’administation d’un protocole comprenant l’hydroxychloroquine (Plaquenil, fabriqué par le laboratoire français Sanofi), et l’Azithromycine, un antibiotique efficace contre les virus.

Manifestement, la montée de la mortalité causée par le covid-19, et la pression médiatique et populaire ont conduit le gouvernement à sortir de sa réserve sur le sujet, et à donner l’autorisation d’utiliser le Plaquenil dans des conditions qui demeurent très encadrées.

L’autorisation initiale, annoncée lundi dernier, ne concernait que le traitement de « cas sévères » en milieu hospitalier. Or, durant toute la semaine, le professeur Raoult et de nombreux médecins ont souligné que l’hydroxychloroquine devait prioritairement être administrée en début d’infection pour réduire la charge virale, et non pas après l’apparition de formes sévères, notamment respiratoires, où le virus n’est plus l’agent mortel. C’est le sens de la nouvelle autorisation décidée par Olivier Veran.

COMMANDE DE PLAQUENIL PAR LA PROVINCE SUD
Le Plaquenil et l’azythromycine seront-ils disponibles en Calédonie ? Sonia Backes au nom de la province Sud a passé commande avant hier, et par anticipation, des médicaments susceptibles de soigner 6000 patients. Dès l’arrivée de ces produits, auxquels s’ajouteront ceux probablement commandés par la Dass, les Calédoniens pourront donc en bénéficier « dans les établissements de santé ».

CORONAVIRUS : PAS DE NOUVEAU CAS EN NOUVELLE-CALÉDONIE – DÉBUT DU PLAN DE RAPATRIEMENT DES CALÉDONIENS LA SEMAINE PROCHAINE

Point de presse quotidien au gouvernement avec
trois informations à retenir :

  • Pas de nouveau cas de covid-19, et le chiffre officiel demeure à 14 cas
  • Le frêt aérien est assuré pour le ravitaillement des Calédoniens en denrées alimentaires et en médicament
  • 1096 résidents calédoniens bloqués à l’étranger et 400 en métropole, c’est le chiffre établi à ce jour par la cellule transport. Selon les termes du porte-parole Christopher Gyges, « Ce plan débutera, je l’espère, très rapidement et dès la semaine prochaine, mais la date définitive est en cours de définition avec les autorités compétentes que sont le gouvernement, le Congrès, les Provinces, le Sénat coutumier, le Cese qui sont consultés sur la date de début de ce rapatriement. « 
  • Le plan de rapatriement se fera dans des conditions extrêmement strictes au niveau sanitaire et ne sont admis à entrer en Nouvelle-Calédonie que les personnes qui y résident. Seront prioritaires au rapatriement le personnel médical, bien entendu, les personnes dont la situation de santé exige qu’elle puissent revenir sur le territoire rapidement, les personnes en détresse financière et matérielle, notamment des étudiants qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins, les personnes dont les visas arrivent à expiration et enfin les personnes avec enfants.
  • L’ensemble des résidents calédoniens sera soumis à un protocole très strict à l’arrivée, avec en particulier la mise en confinement et des contrôles de santé.

CORONAVIRUS : PEUT ÊTRE LE PIC CE WEEK END EN FRANCE ? Espoir en Italie

https://www.lci.fr/sante/video-coronavirus-en-france-le-pic-en-fin-de-semaine-2149113.html

En Italie, lueur d’espoir : le nombre de cas de coronavirus pourrait avoir atteint son pic. Au cours de son émission sur LCI, David Pujadas a commenté « Les Indispensables » de Claire Sergent, lesquels, en fonction de courbes mathématiques, laissent apparaître un espoir de pic en France pour la fin du mois de mars.

Faux espoir ou réelle embellie possible ?

Visionnez cette intéressante émission.