C’était la demande formulée par les praticiens récemment auditionnés en commission du Congrès, et qui soulignait les difficultés de fonctionnement normal des établissements hospitaliers. Ceux-ci sont aujourd’hui criblés de dettes, notamment fournisseurs et Cafat, alors qu’eux-mêmes ne perçoivent plus les dotations qui leur sont dues.
Une chose est certaine en tout cas, c’est que médecins et personnels hospitaliers ont été sollicités comme jamais pendant la crise du Covid, et qu’il doivent affronter une nouvelle crise résultant de la fuite d’un certain nombre de médecins spécialistes.
Le gouvernement a déjà expliqué que l’effort produit par l’Exécutif concerne le maintien d’une trésorerie à l’hôpital calédonien. Pour le reste, il a indiqué ne pas en avoir les moyens, maintenant le taux directeur à 0%. Pour Philippe Dunoyer, ancien membre du gouvernement en charge de la Santé, et qui avait reçu en 2010 une première mission d’expertise sur le Ruamm, le budget supplémentaire donnait aux élus l’opportunité de répondre à la demande des médecins et a donc proposé par amendement de porter ce taux directeur à 1,9%.
L’amendement a été rejeté dans discussion ni débat, par une majorité indépendantistes/Eveil Océanien à laquelle s’est jointe l’Avenir en Confiance.