Qui l’aurait imaginé ? Georges Naturel s’est forgé une image de maire consensuel et modéré. Témoin, sa gestion -au demeurant remarquable- de la commune de Dumbéa depuis 3 mandats. Avec le maire précédent, honni par le RPCR, Bernard Marant, il établit des relations respectueuses tout en appliquant son programme son faiblesse. Avant sa retraite municipal, Georges Naturel le fera accéder au statut de maire honoraire.
Continuer la lecture de SÉNATORIALES : GEORGES NATUREL JETTE UN PAVÉ DANS LA MAREArchives de catégorie : Politique
LE FORUM DES ILES DU PACIFIQUE NE SOUTIENT PAS LE FLNKS DANS SA CONTESTATION DU 3E RÉFÉRENDUM
C’est probablement un tournant dans le soutien jusqu’à présent constant du Forum des Iles du Pacifique au FLNKS. Dans un premier temps, une majorité des pays du Forum ont accompagné la revendication d’indépendance du FLNKS, ont accueilli avec satisfaction l’organisation des trois scrutins d’autodétermination prévus dans l’Accord de Nouméa, mais ont critiqué le troisième référendum. Cependant, interrogé sur le sujet cette semaine, le président du Forum a déclaré que son organisation n’avait pas pour vocation à s’ingérer dans des affaires qui relèvent des affaires intérieures des États.
Continuer la lecture de LE FORUM DES ILES DU PACIFIQUE NE SOUTIENT PAS LE FLNKS DANS SA CONTESTATION DU 3E RÉFÉRENDUMPOLYNÉSIE : BROTHERSON, NOUVEAU PRÉSIDENT INDÉPENDANTISTE DU PAYS
C’est presque sans surprise, mais non sans émotion, que Moetaï, indépendantiste du Tavini, a recueilli les suffrages majoritaires de l’Assemblée Territoriale de Polynésie qui l’ont porté à la tête du pays. Il ouvre ainsi une page nouvelle, mais certainement très complexe, de l’histoire de ce territoire lequel, tout comme la Nouvelle-Calédonie, ne peut se passer de la participation financière de la France dans la gestion et le développement de l’archipel.
Continuer la lecture de POLYNÉSIE : BROTHERSON, NOUVEAU PRÉSIDENT INDÉPENDANTISTE DU PAYSCOMITÉ DIRECTEUR DE L’UC : EN OUVERTURE, OUTRANCES ET MENACES
Président de la République « à la dérive », « pays à la dérive », « l’État français nous vendra à la Chine », rien n’a manqué dans le discours du président de l’UC en ouverture du Comité directeur de Koumac, ni les attaques contre « l’État colonial », ni l’appréciation sur les participants aux bilatérales « la libération de ce pays n’est pas une affaire qui se traite et se décide avec une poignée de militants », ni les habituelles menaces (…) « l’ouverture du corps électoral va nous contraindre à réagir »(…), »nous
Continuer la lecture de COMITÉ DIRECTEUR DE L’UC : EN OUVERTURE, OUTRANCES ET MENACESQUE VA-T-IL SE PASSER, MAINTENANT QUE LES BILATÉRALES À PARIS ONT EU LIEU ?
Les bilatérales ont enfin eu lieu à Paris. Certes, elles avaient été précédées de celles tenues à Nouméa lors du dernier séjour de Gérald Darmanin. Mais cette fois, indépendantistes et non-indépendantistes ont rencontré la cheffe du gouvernement français, Élisabeth Borne.
Continuer la lecture de QUE VA-T-IL SE PASSER, MAINTENANT QUE LES BILATÉRALES À PARIS ONT EU LIEU ?LE FLNKS DEMANDE L’INDÉPENDANCE « BILATÉRALE ». DÉCRYPTAGE
A l’ouverture des rencontres bilatérales qui viennent de se dérouler à Paris, le FLNKS reçu par la Première ministre Elisabeth Borne a fait connaître, par la voix de Roch Wamytan, sa position sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, « Kanaky-Nouvelle Calédonie » dans la sémantique indépendantiste.
Cette longue intervention d’une douzaine de pages, argumentées, place délibérément le FLNKS comme seul interlocuteur de l’État, face à la problématique d’avenir de la Nouvelle-Calédonie. S’agissant des autres habitants de la Nouvelle-Calédonie, « il convient d’ouvrir une nouvelle étape marquée par la pleine reconnaissance de l’identité Kanak, préalable à la refondation d’un contrat social entre toutes les communautés qui vivent en Nouvelle Calédonie et par un partage de souveraineté avec la France avant de tendre vers une souveraineté pleine et entière du pays en devenir« .
Dans la « destinée logique » de ce que le FLNKS définit comme sa « trajectoire » d’avenir, les indépendantistes ont posé à la Première ministre leur vision des étapes à venir, dans le processus institutionnel local et national :
« Considérant notre processus d’émancipation. le FLNKS estime que nous sommes prêts à assumer les attributs de notre souveraineté. Dans une démarche de co-construction, nous proposons que soit étudiée l’adoption d’un traité politique permettant de sceller un socle politique pour cette phase ultime d’évolution statutaire.
Cet accord politique acté nous garantira :
- L’obtention d’une indépendance négociée en bilatérale avec la puissance administrante,
- La poursuite du processus irréversible de décolonisation de la Nouvelle Calédonie.
- L’obtention d’un ultime processus qui met en œuvre une programmation d’accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance.
- Une constitutionnalisation de l’accord politique et du statut d’accession à l’indépendance qui intègre la phase de transition. L’acte de souveraineté et la proclamation de la naissance du nouvel État. »
Cette position confirme à ce stade celle du président de l’Union Calédonienne, marquant un retour à la revendication antérieure aux Accords de Matignon. Elle exclut notamment la consultation des « populations intéressées », comme le prévoient la Constitution mais également l’Onu, par une indépendance « négociée en bilatérale ».
La pétition est formulée sans agressivité à l’égard de la France, malgré tout de même un long rappel des « ombres » de la colonisation. « Il nous semble qu’il est grand temps pour l’autorité de tutelle d’avoir ce regard vers l’autre qui mène à la compréhension mutuelle, base de la confiance à créer et promouvoir pour avancer ensemble avec la capacité et la volonté d’un partage du « modus operandi » au cours des discussions et négociations à venir concernant la reconnaissance d’autres formes d’autorité« , déclare le FLNKS.
Cette position pourra-t-elle évoluer ? Dans la « trajectoire » possible, toute indépendance accordée unilatéralement pour l’ancien colonisateur est exclue par la Constitution de la République, et même, à la fois par la Charte de l’Onu et la Déclaration des droits de l’homme adoptée en 1948 par les Nations Unies. Le sujet de l’autodétermination, avec en arrière-plan celui du corps électoral pour les provinciales et pour l’exercice du droit à l’autodétermination sera probablement au coeur politique des discussions qui seront poursuivies par Gérald Darmanin lors de son séjour prochain en Calédonie.
CI-DESSOUS, L’INTÉGRALITÉ DE LA LETTRE DU FLNLS LUE EN OUVERTURE DE LA BILATÉRALE
ilovepdf_mergedUNION CALÉDONIENNE : PAS DE NÉGOCIATION ET PAS DE DÉCISION AU COURS DES BILATÉRALES
Dans un communiqué, le président de l’Union Calédonienne Daniel Goa donne ses ultimes instructions aux représentants du mouvement qui participeront aux bilatérales parisiennes à partir de samedi.
Continuer la lecture de UNION CALÉDONIENNE : PAS DE NÉGOCIATION ET PAS DE DÉCISION AU COURS DES BILATÉRALESGEL DU CORPS ÉLECTORAL : L’HISTOIRE D’UNE TROMPERIE
Le sujet de la réforme électorale qui sera évoqué dans les jours qui viennent à Paris aura pour objet le remplacement du gel électoral par un autre système, soit d’ouverture complète du droit de suffrage, soit de son ouverture partielle.
Ce ne sera jamais qu’un retour aux sources. L’Accord de Nouméa dont tout le monde, et notamment les indépendantistes, se réclame, n’a jamais été approuvé avec la disposition prévoyant le « gel du corps électoral ».
Continuer la lecture de GEL DU CORPS ÉLECTORAL : L’HISTOIRE D’UNE TROMPERIEBILATÉRALES PARISIENNES : LES DÉLÉGATIONS SE PRÉPARENT
Toutes les composantes de la vie politique seront présentes à Paris, à l’invitation de la Première ministre Elisabeth Borne. Ce rendez-vous, annoncé par le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer lors de sa dernière visite sur le territoire, posait en toile de fond la participation des formations politiques.
Continuer la lecture de BILATÉRALES PARISIENNES : LES DÉLÉGATIONS SE PRÉPARENTPIERRE FROGIER AU SÉNAT : LA CANDIDATURE UTILE À LA CALÉDONIE
Pierre Frogier, sénateur sortant, et membre de la Chambre Haute depuis 2011 après avoir été député pendant 15 ans, est de nouveau candidat à sa succession. En période « normale » de notre vie politique et institutionnelle, cela aurait probablement été la candidature de trop. Mais dans la séquence que connaît le territoire, et qui se jouera largement à Paris, au sein du Parlement, la présence de l’ex-président du Rassemblement/LR sera incontestablement un atout pour la Nouvelle Calédonie.
Continuer la lecture de PIERRE FROGIER AU SÉNAT : LA CANDIDATURE UTILE À LA CALÉDONIE