C’était l’angoisse ce dernier week end pour les étudiants de Lifou poursuivant des études en métropole, et dont une vingtaine ont leur vol pour Paris ce lundi soir.
Finalement, Air Cal a pu leur assurer une priorité sur les premiers vols de lundi matin. Mais pour les parents, en attente de siège, c’était une autre angoisse : ne pas pouvoir accompagner les jeunes à Tontouta et leur dire au revoir à l’aéroport international.
« Nous sommes venus à Wanaham à 3 heures du matin, dit cette parente. Mon beau-frère, lui, a dormi toute la nuit à l’aérodrome dans sa voiture pour essayer d’avoir une place dans l’avion ce matin ». Devant la vitre, une maman pleure en voyant son fils s’envoler, elle qui espérait l’accompagner le soir à Tontouta. « Et puis, explique cet autre parent, comment vont-ils monter à l’aéroport ? Nous avions prévu de les accompagner ».
Toute la journée, Air Cal a fait son possible pour résoudre ces difficultés. Mais si aux Iles, la vie est paradisiaque, tout n’est pas facile pour autant.