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CONFINEMENT : AÏE, UN NOUVEAU CAS AUTOCHTONE

C’est une bien mauvaise nouvelle qui a été portée hier à la connaissance des Calédoniens confinés depuis bientôt trois semaines : une nouveau cas autochtone a été dépisté, après quelques jours de répit. Cela remet peut être en cause les espoirs de la population de reprendre une vie à peu près normale dès lundi prochain.

ENQUÊTE IMMÉDIATE DE LA DASS
Le système est bien rodé. La Dass a entrepris immédiatement la recherche des personnes contacts du malade afin de procéder aux dépistages requis et de les mettre en isolement. Au pire, il faudra attendre la fin de la période d’incubation pour être assurés de l’efficacité des dépistages. La norme généralement admise est de 14 jours.

D’AUTRES CAS PEUT ÊTRE TOUJOURS DANS LA NATURE
Il semble bien, au vu des appels et même de certaines injonctions, que plusieurs passagers d’un vol suspect en provenance des Wallis ne se soient toujours pas fait connaître. On voit bien là la différence de culture entre les sociétés anglo-saxonnes et la société française.

Nous faisons appel à la bonne volonté. D’autres auraient sommé, et à défaut, mis en oeuvre des moyens coercitifs en raison des dangers subis par la population par la diffusion potentielle du virus 3 fois mortels à Wallis. Le pragmatisme et le laxisme, même encadré juridiquement, ne font pas bon ménage.

DIFFICILE DÉCISION DES AUTORITÉS
« Du coup », comme on dit fréquemment, la prestation des autorités relative à la durée du confinement a été reportée à samedi. Comme on les comprend. Peut-on libérer la circulation des personnes, même avec des gestes barrières, alors que l’on sait que le terrible virus rode, et que tous ses porteurs potentiels ne sont pas formellement identifiés ?

Dans tous les cas, il s’agira d’une prise de risque. Le risque d’exposer plus ou moins une population d’une part, le risque de paralyser une partie de l’économie d’autre part.

Dans l’intervalle, et puisque nous faisons partie de la cinquième puissance mondiale, on pourrait retrouver et tester les quelques personnes dont on connaît l’identité depuis 3 semaines …

PREMIER DÉCÈS LIÉ AU COVID À WALLIS

Selon NC1ère, une femme de 85 ans est décédée à Wallis, un décès présenté comme lié au Covid.

Cette dame avait pourtant été évacuée vers l’hôpital de Wallis pour des problèmes de santé autres que la coronavirus, et aurait d’ailleurs été testée négative lors de son arrivée.

Hébergée dans un hôtel, sa positivité aurait été révélée à l’issue d’un test collectif.

Réhospitalisée, elle est décédée de complications respiratoires.

Rappelons que sur l’île de Wallis, l’offre de soins de premier recours est assurée par les trois dispensaires (un par district). L’hôpital de Sia compte 49 lits hospitaliers dont 13 en Chirurgie, 21 en Médecine, 14 en Gynécologie-Obstétrique et 1 en Réanimation.

Le plateau technique se compose d’un bloc opératoire doté de deux salles, d’une unité de réanimation, d’un service de radiologie doté d’une salle de radiologie conventionnelle, d’une salle d’échographie, un panoramique dentaire et un appareil de mammographie de dernière génération.

A Futuna, l’hôpital de Kaleveleve compte16 lits (médecine générale) dont 1 lit de surveillance continue et 2 lits d’accueil de Gynécologie-Obstétrique (aucune maternité). Le dispensaire de l’île est en son sein. L’accueil des urgences à Futuna se limite aux cas courants de médecine. Les cas de chirurgie et les accouchements sont transférés vers l’hôpital de Sia. La permanence des soins à Futuna dépend de Wallis qui est éloigné de 230 Km et dont la seule liaison est aéroportuaire

Désormais, seuls les territoires français de Saint Pierre et Miquelon et de la Nouvelle-Calédonie demeurent indemnes de décès du au Covid.

CONFINEMENT PROLONGÉ D’UNE SEMAINE, VACANCES SCOLAIRES AVANCÉES AU 29 MARS

La rumeur circulait, le président du gouvernement et le Haut-Commissaire l’ont confirmé : le confinement est prolongé d’une semaine, jusqu’au dimanche soir 28 mars à minuit.

C’est la prudence qui a conduit à ce choix dicté notamment par le fait que de nombreuses personnes arrivées de Wallis par le vol du 10 mars et avant ne se sont pas toutes signalées. Pour les personnes éventuellement infectées, la période d’incubation et de déclenchement de la maladie se situe au plus tard au cours de la semaine prochaine. D’où la décision annoncée.

La Dass poursuit ses investigations très complexes, et ses efforts et son professionnalisme méritent d’être salués. Un appel a été lancé par Thierry Santa et par le Haut-Commissaire pour que les passagers des vols suspectés se fassent connaître volontairement. D’autres mesures, le cas échéant, semblent être envisagées par l’Etat afin de garantir la sécurité sanitaire des Calédoniens.

Les établissements d’enseignement verront leur calendrier adapté à cette situation. Afin d’éviter une seule semaine de reprise avant les vacances et le risque que beaucoup d’élèves ne reprennent le chemin de l’École, les vacances scolaires débuteront le 29 mars, puis le calendrier se poursuivra normalement. Les 8 semaines de cours seront fort opportunément entrecoupées des « ponts » du mois de mai.

Autre décision : les marchés à caractère agricole et alimentaire vont être réouverts, avec un protocole de prévention déjà expérimenté en 2020.

Enfin, il faut souligner l’engagement essentiel de la France aux côtés du territoire avec la fourniture prochaine de 15.000 nouvelles doses de vaccin Pfizer/BioNtech fournies gratuitement aux Calédoniens. La solidarité à l’égard de Wallis n’est pas en reste, avec l’arrivée de 72 personnels médicaux, la fourniture de 18.000 doses de vaccin pour une population de 11.000 âmes, et à laquelle se sont associés le gouvernement calédonien, les provinces Nord et Sud.

LA CALÉDONIE PEUT-ELLE ESPÉRER UN RETOUR AU « COVID FREE » ?

Comme le dit fort justement le proverbe, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Encore qu’aujourd’hui, avec les mouvements de défense -justifiée- du bien-être animal … Bref, en dépit des progrès enregistrés dans la lutte contre la circulation interne du Covid en Calédonie, nous devons toujours rester prudents. Il n’empêche. Les résultats de ces 3 derniers jours sont encourageants. Un retour possible au stade « Covid free » ?

Il ne fait pas de doute que la Dass a fait un énorme travail, avec beaucoup de professionnalisme, et continue à la faire. Personnes contacts déterminées, mise à l’isolement des cas contacts, les investigations et l’action sanitaire semblent porter leurs fruits. Sur les quelques cas détectés, la majorité l’était parmi les personnes en quatorzaine, et lundi, à l’issue de 278 tests, aucun cas de Covid n’a été enregistré.

Est-ce à dire que nous sommes sortis d’affaire ?

Certainement pas.

Il reste d’abord à contrôler le solde des 600 passagers arrivés en Nouvelle-Calédonie en provenance de Wallis, qui ne se sont pas soumis à des tests.

Les investigations doivent donc se poursuivre, tout comme les vaccinations.

Sur ce dernier point, le ministre de la Santé Olivier Veran a annoncé l’arrivée de 25.000 doses de Pfizer à la fin de cette semaine, et l’envoi de 6.000 doses la semaine prochaine.

Il faudra donc encore un certain temps pour être à peu près certain que les cas autochtones ont été éradiqués. Jeudi, le gouvernement annoncera, sur ce sujet, sa stratégie et la prolongation ou non, du confinement.

Si aucun cas autochtone ne survient d’ici à la fin de la semaine, nous pouvons peut être espérer un premier assouplissement des règles de confinement. Seule la pérennité de cette situation sur plusieurs semaines permettra à la Calédonie de se déclarer à nouveau « indemne de Covid ».

EN CALÉDONIE, LA DIFFUSION INTERNE DU COVID SEMBLE SOUS CONTRÔLE

Depuis l’alerte du dimanche 7 mars suite aux cas autochtones détectés à Wallis, la Nouvelle-Calédonie a décidé en urgence un confinement général en même temps que l’intensification de la campagne de vaccination.

La Dass a immédiatement entrepris ses investigations à grande échelle à partir des cas déclarés ainsi que l’ensemble des cas contacts déterminés au fur et à mesure de l’enquête. Plus de mille tests ont été effectués. Au total, samedi inclus, 33 cas ont été recensés depuis le début de cette nouvelle crise.

Il est cependant intéressant d’examiner les 3 derniers cas détectés.

Un seul est autochtone. Il s’agit d’une personne revenue de Wallis, faiblement positive. Les investigations de la Dass tendent donc à bien circonscrire l’infection autour des cas en provenance de Wallis et des cas contacts. Il ne semble pas que la diffusion du Covid ait « percolé » au delà. Cette confirmation serait une très bonne nouvelle.

Les deux autres cas ont été détectés lors de la quatorzaine, l’un en provenance de Wallis, l’autre de métropole. Il apparaît donc que le dispositif de confinement à l’arrivée fonctionne parfaitement.

Au total, la diffusion interne du Covid semble sous contrôle. Il serait, certes, hasardeux de crier trop tôt victoire, mais on peut raisonnablement espérer que l’ensemble des cas autochtones sera dépisté dans les jours prochains.

D’un autre côté, l’alerte qui a provoqué une incontestable inquiétude dans la population a eu comme effet positif de conduire les Calédoniens a se faire vacciner, une demande jusque là plutôt indolente …

Le résultat, si la France fournit les 10.000 doses hebdomadaires de vaccin, aura pour effet de conduire le territoire à la phase d’immunité collective dans quelques 6 mois. Finalement, le proverbe dira bien si à quelque chose, malheur est bon.

LE VACCIN ARNm INJECTÉ AUX CALÉDONIENS, C’EST QUOI ?

C’est une technologie révolutionnaire dont on dit qu’elle est promise à soigner une multitude de maladies, parmi lesquelles le cancer, la mucoviscidose et même les maladies neurovégétatives : celle de l’ARNmessager dont vont bénéficier des dizaines de milliers de Calédoniens vaccinés au Pfizer/BioNtech. Mais qu’est-ce donc cette technologie ARNmessager ?

UN FRANÇAIS PREMIER AU MONDE, MAIS …
Une fois encore, la première tentative de vaccin ARNm au monde fut proposée par un chercheur français de l’Inserm, Frédéric Martinon, allié à des chimistes de Pasteur. Une fois encore, le groupe Pasteur Sanofi a raté le coche, et cela par deux fois, préférant finalement se focaliser sur d’autres stratégies vaccinales ! Plusieurs Biotech, elles, se sont saisies de cette opportunité prometteuse, mais extrêmement compliquée. Entreprise dès le début des années 60, cette technologie a en effet d’abord rencontré d’énormes difficultés. Et pour cause.

ADN – ARN : Kézaco ?
Chacun connaît l’ADN, « support de l’hérédité », « grimoire du vivant », qui détaille en quelque sorte toutes les cellules d’un individu, ce qu’on nomme patrimoine génétique. L’ADN est enfermé dans le noyau des molécules, et protégé. Mais il crée un frère jumeau, l’ARN, qui lui, baigne dans le liquide cellulaire. L’ARN joue un rôle clé. Il transmet à la machine cellulaire par les « usines » à protéines, appelées ribosomes, les messages qui seront transformés en composants cruciaux à la bonne marche de toutes nos cellules. D’où son nom d’ARN messager ou ARNm.

L’ADN est au chaud, dans le noyau cellulaire. L’ARN transmet ses messages, mais se dégrade rapidement et sa durée est éphémère.

Comment fonctionne un vaccin ARNm ? On sait que le Sars-Cov2 pénètre dans les cellules du corps humain grâce à des protéines de surfaces appelées « spike ». Cette intrusion provoque la contamination du corps au Covid-19. La question était donc de mettre au point une « éducation » du système de défense du corps humain, pour éliminer le covid-19.

Pour cela deux méthodes.

VACCINS CLASSIQUES AVEC ADJUVANTS
Les vaccins classiques sont composés d’une ou plusieurs substances actives d’origine biologique appelées « antigènes vaccinaux » qui sont issus de bactéries ou de virus. Afin de rendre le vaccin plus efficace, l’antigène vaccinal est généralement combiné à un adjuvant qui est très souvent un sel d’aluminium (hydroxyde ou phosphate). Des conservateurs antimicrobiens peuvent être employés pour empêcher la contamination microbienne du vaccin. Des stabilisants (lactose, sorbitol etc.) peuvent être utilisés afin de maintenir la qualité du vaccin pendant toute sa durée de conservation. Ces adjuvants et ces conservateurs sont notamment décriés par les anti-vaccins.

Ainsi, pour faire simple, des virus « atténués » sont injectés dans l’organisme et « éduquent » le système immunitaire. Lorsqu’une attaque du virus « normal » se produit, l’organisme est alors prêt à réagir et à élimine l’intrus.

LA RÉVOLUTION DE L’ARN … SANS ADJUVANT
Dans la technologie ARNm, pas d’introduction d’un virus atténué. Le système va être « éduqué » d’une autre manière.

Pour le cas du Covid, les chercheurs ont déterminé que la pénétration du virus dans nos cellules était permise grâce à des protéines à la surface du virus, la protéine dite « spike », dessinée comme des excroissances tout autour du virus. En clair, sans cette protéine, le Covid ne peut infecter nos cellules.

La nouvelle technologie consiste donc à séquencer l’ARNm, cette fois, du virus. La partie sélectionnée est justement celle des protéines « spike ». Cette séquence est enveloppée dans une bulle de lipide, on verra pourquoi.

Ces bulles contenant le codage de la protéine « spike », lorsqu’elle sont injectées dans l’organisme, pénètrent dans nos cellules elles-mêmes entourées d’une membrane lipidique. Dans la cellule, les « ribosomes », usines à fabrication de protéines, dupliquent les « spike », lesquelles, lorsqu’elles apparaissent à la surface de la cellule, déclenchent une réponse immunitaire, et les cellules tueuses les mémorisent.

Ainsi, lorsque le Covid-19 s’introduit dans l’organisme, le système immunitaire, éduqué, entraîné, élimine ses protéines « spike » et l’empêche d’infecter les cellules.

LA TECHOLOGIE ARNm BEAUCOUP PLUS RAPIDE
La mise au point d’un vaccin utilisant la technologie ARN messager ne nécessite les cultures nécessaires au vaccin classique, cultures souvent longues et risquées. De surcroît, cette technologie évite l’utilisation de solvants comme l’aluminium.

C’est en grande partie ce qui explique que des vaccins comme Pfizer/BioNtech ou Moderna ont été mis au point aussi rapidement. De surcroît, les milliards de dollars investis dans la recherche pour résoudre la crise sanitaire ont permis d’accélérer les recherches et d’aboutir en un temps record.

Utilisée aujourd’hui contre le Covid-19, la technologie ARN messager va révolutionner le traitement de maladies dont certaines jusque là, réputées incurables, et les progrès scientifiques et médicaux seront probablement plus rapides qu’on ne le pense.

COVID : AUX USA LES PERSONNES VACCINÉES PEUVENT SE RÉUNIR SANS MASQUE

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé ce lundi 8 mars que les personnes vaccinées contre le Covid-19 peuvent désormais se réunir entre elles par petits groupes en intérieur sans porter de masque et sans respecter la distanciation physique. Elles peuvent également se réunir sans masque avec des personnes non vaccinées d’un seul autre foyer à la fois, si celles-ci ne présentent pas de facteurs de risque au Covid-19.

Ces précautions sont prises car « il y a toujours un petit risque que les personnes vaccinées puissent être infectées par des formes légères du Covid-19, ou sans présenter de symptômes, et potentiellement le transmette aux autres« , a expliqué la principale responsable des Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies.

L’interprétation d’une « personne vaccinée » est une personne ayant attendu deux semaines après avoir reçu les deux doses des vaccins de Pfizer-BioNTech ou de Moderna, ou deux semaines après la dose unique du vaccin de Johnson & Johnson, a-t-elle précisé.

En France, aucune décision de ce type n’a encore été prise, bien que plusieurs médias et associations posent la question. Il ne fait pas de doute que la Nouvelle-Calédonie continuera à s’aligner sur la position des autorités sanitaires et gouvernementales françaises.

CALÉDONIE : 7 NOUVEAUX CAS, WALLIS UN TOTAL DE 129 CAS

L’épidémie progresse lentement en Nouvelle-Calédonie avec 7 nouveaux cas mais elle semble sous contrôle grâce au confinement décidé par le gouvernement, et la campagne de dépistage ciblée par la Dass. En outre, le programme de vaccination a été accéléré. A Wallis, la situation est plus préoccupante et le total des cas recensés depuis le début de la crise est de 129.

Devant les Sénateurs, le ministre des Outre mer a annoncé une assistance médicale au territoire de Wallis et Futuna où une cinquantaine de soignants devraient arriver en renfort. Il a également confirmé que pour la Nouvelle-Calédonie et son voisin, la solidarité nationale se manifesterait sans faille. Par ailleurs, un malade dans un état grave, ne pouvant plus être traité à Mata Utu, a été évacué vers le Médipôle.

Hier, lors du point de presse quotidien du gouvernement, le représentant de la Dass a confirmé que le variant anglais avait été détecté en Nouvelle Calédonie. Il a précisé que le vaccin Pfizer/BioNtech actuellement administré aux Calédoniens permettant une protection contre les variants connus, et en particulier, le variant anglais.

La campagne de vaccination se poursuit sur le territoire. Un nouveau centre va s’ouvrir à Montravel ce jour. L’objectif affiché par le gouvernement est de 2000 vaccinations par jour, ce qui permettrait à la Nouvelle-Calédonie d’atteindre le stade de l’immunité collective au cours des 6 prochains mois.

Pour cela, évidemment, il est nécessaire de disposer d’un nombre suffisant de vaccins. La France s’est engagée à les fournir à la Calédonie. Gratuitement.

Merci qui ?

COVID : L’ENQUÊTE DEVRA CONFIRMER OU INFIRMER LA FIABILITÉ DE LA QUATORZAINE

De deux choses l’une : soit le dispositif de quatorzaine n’est pas totalement efficace, soit il l’est mais l’erreur ou un manquement ont permis à une personne au moins, porteuse du virus, de « trouer » la barrière sanitaire. C’est l’une des questions auxquelles devra répondre l’enquête en cours sur l’introduction du coronavirus à Wallis et Futuna et en Nouvelle-Calédonie.

Autres questions : les conditions sanitaires dans lesquelles s’effectuait la circulation des personnes à l’intérieur de la « bulle » mise en place entre Wallis et la Calédonie.

Il paraît probable que toute personne voyageant entre les deux territoires devait être soumis à un test de contrôle PCR, et peut être, à un test sanguin rapide comme il en existe déjà en métropole.

L’enquête va sûrement déterminer également si l’efficacité du dispositif est avérée.

Pour ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, tous les éléments concourent toutefois à conclure que le système de quatorzaine en place est efficace puisque depuis un an, aucun cas de Covid-19 autochtone n’avait été détecté jusqu’alors.

VACCINATION : UN NOUVEAU CENTRE À LA FOA LE 16 MARS

Selon les chiffres du gouvernement, 8720 personnes avaient reçu leur première injection du vaccin Pfizer/BioNtech depuis le 20 janvier et à la date de mardi soir. 2774 personnes avaient, elles, reçu leur seconde injection.

La montée en puissance du nombre de vaccination est effective et correspond d’ailleurs à une explosion des demandes de Calédoniens inquiets du début d’une possible épidémie. Le gouvernement a récemment annoncé un objectif ambitieux de 2000 vaccinations quotidiennes.

Après le Médipôle, plusieurs centres de vaccination ont été ouverts, au Centre Hospitalier de Koné, à la Cafat du Receiving à Nouméa, à Bourail et à Thio.

Le 16 mars prochain, un nouveau centre de vaccination va s’ouvrir à La Foa.