CALDIENS (2011)

« Caldiens » est un plaidoyer et une argumentation pour que les « non-kanak » revendiquent et fassent reconnaître leur identité, aux côtés des kanak, pour composer ensemble les Calédoniens, habitants de la Nouvelle-Calédonie.

L’auteur rappelle l’Histoire parfois oubliée : le régime de l’indigénat, le rejet des Vietnamiens dans les années 50, l’interdiction d’utiliser le mot « Canaque » en 1886, l’arrivée des « Malabars », des asiatiques, des Polynésiens, des Wallisiens et des Futuniens.

Plusieurs inédits : une Province du Canada qui s’appelait « Nouvelle-Calédonie » ou encore l’origine du terme « Caldoche », contraction de Calédoche, mot créé par Maxime Lisbonne, ou enfin cette extraordinaire « Taverne du Bagne », rendez-vous du tout Paris en 1885 à l’angle du boulevard de Clichy et de la rue des Martyrs où des serveurs, habillés en forçats, servent le « Nouméa » ou la « soupe kanak ».

Il brosse le long processus de reconnaissance de l’identité kanak.

Gaby Briault affirme que  » l’identité kanak, portée par l’Accord de Nouméa, suggère une nouvelle exigence : la construction de l’identité de la communauté non-kanak, fondée sur la réalité caldoche et qui rassemble les calédoniens ne revendiquant pas l’identité kanak, nés en Nouvelle-Calédonie ou ayant décidé d’y vivre durablement ».

Il expose la culture de cette communauté, fondement de son   identité : sa langue -un français régional-, sa musique, sa littérature, son théâtre, sa création audio-visuelle, sa peinture, sa cuisine, ses techniques ou encore son Histoire et propose une appellation : les Caldiens.

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