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3000 personnes défilent contre la violence

Ce sont plus de 3000 personnes qui se sont mobilisées à Nouméa vendredi à partir de 11h pour une marche contre toutes les formes de violence.

Organisée par le syndicat des commerçants et la Chambre de Commerce et d’Industrie, avec le soutien de l’association Nouméa Centre ville, la manifestation pacifique s’est mise en marche de la rue Driant où la commerçante du Quartier Asiatique s’est fait agresser, pour aboutir devant les grilles du Haut Commissariat.

Elle faisait référence également à l’assassinat de Daniel Monteiro.

IMG_0206Dans la foule, l’ensemble de la classe politique était présente. On y a vu le Sénateur Pierre Frogier, le Député Philippe Gomès, le Président du Congrès Thierry Santa, le Président du Gouvernement Philippe Germain, Gael Yanno ou encore le Secrétaire général de l’Union Calédonienne.

Devant l'aquariumUne délégation représentant la famille Monteiro, puis une seconde de la CCI et du syndicat des commerçants ont été reçues au Haut Commissariat.

ROULEURS : RISQUE DE DÉRAPAGE

Les rouleurs représentent la première et la plus emblématique des TPE (très petite entreprise) minière. Ils ont propriétaire de leur outil de travail, ont acquis une forme de liberté d’entreprendre, et sont l’image, à la mine, de ce que le stockman est à l’élevage : Un genre de mythe.

Venus de tous les horizons, issus de toutes les ethnies, ils représentent encore une forme d’aventure dans un décor de western moderne. Entre le salaire de la peur et les routiers sont sympas.

Chez les rouleurs kanak, « rouler sur mine » constitue une des plus anciennes expériences de libre entreprise.

Chez les rouleurs, pas de certificat de maladie pour convenance personnelle. Comme tous les artisans et les tout petits entrepreneurs, le travail quotidien apporte le chiffre d’affaires et le salaire. Rouler est juste une question de vie, et dans les moments difficiles, de survie.

NOURRIR LA FAMILLE ET PAYER LES TRAITES
imagesAujourd’hui, leur revendication n’a rien de politique, même si la politique est la source de leur inquiétude. Pour eux, exporter du minerai et donc le transporter, c’est du travail. Les grandes stratégies, les pions qu’on avance pour imposer sa loi, les retours sur investissement qui se chiffrent par milliards, ce n’est pas leur préoccupation quotidienne. Parce bien avant, il faut nourrir la famille, assurer l’entretien et le fonctionnement du camion, et payer « les traites ».

Il existe donc un fort risque d’incompréhension entre les décideurs et eux. Cette incompréhension ne pourra être levée que si la réponse leur apporte du minerai à rouler. Or, une seule solution, pour l’heure, est sur la table : une diversification des marchés où des clients sont demandeurs : la Chine et encore, le Japon.

PARLER LE MÊME LANGAGE
Le parler français de Calédonie est un français régional, comme l’explique depuis longtemps Christine Pauleau, linguiste à la Faculté de Nanterre, et calédonienne. Il est fait du français « standard » et de mots d’ici : «  le creek », « le stockman », « la station », « le gadin », et aussi « rouler sur mine ». Ainsi, dans les mines de charbon du nord et de l’est de la France, on ne roulait pas sur mine !

Si des décideurs et les rouleurs se parlent, mais ne se comprennent plus, le dialogue sera difficile à instaurer.

Et comme les rouleurs sont tels que décrits, et que leur détermination, accompagnée de poids lourds, peut être celle du désespoir, le conflit actuel peut progressivement et rapidement déraper.

Un Australien surfe en moto à Tahiti !

Robbie Maddison, star du FMX (compétition de moto où il faut réaliser des figures acrobatiques),  a réussi l’exploit de surfer avec une moto! Pour effectuer cette prouesse, il a adapté son pneu arrière et ajouté des skis pour faire flotter sa moto. La scène extraordinaire qui suit a été filmée à Tahiti.

La nouvelle centrale cruciale pour la santé financière d’Eramet SLN

Si Eramet a accusé une perte de 10 milliards FCFP au cours du premier semestre 2015, perte due essentiellement au cours bas de nickel et de manganèse, la société enregistre une amélioration de son chiffre d’affaires à 194 milliards FCFP.

LA CENTRALE DE DONIAMBO
ENJEU CRUCIAL
search-1Point d’autre issue pour le groupe que celle de poursuivre « avec détermination le plan 2014-2017 de réduction des coûts et d’amélioration de la productivité avec l’objectif annoncé de 360 millions d’euros en impact annuel en fin de plan sur le résultat opérationnel courant, par rapport à 2013 ».

C’est dire si la nouvelle centrale électrique de Doniambo, moins coûteuse et même temps plus performante en terme de respect de l’environnement, est un enjeu capital pour SLN comme pour Eramet.

BIEN POSITIONNÉE SUR LES MARCHÉS PORTEURS
La compagnie compte également sur les montées en régime du complexe métallurgique de Moanda, au Gabon, et de TiZir, au Sénégal.

Eramet s’estime « très bien positionné sur des marchés fondamentalement porteurs sur le long terme ».

Le groupe mise aussi sur le renforcement de la première filière européenne de titane aéronautique, crucial pour les avions de nouvelle génération d’Airbus et de Boeing.

PROJET ECO TITANIUM
images-2Dans ce registre, Manuel Valls a inauguré le 27 avril dernier le lancement du projet Eco Titanium, première usine de recyclage de titane en Europe, et qui verra le jour sur le site d’Aubert et Duval en 2016.

Cette unité permettra à l’industrie aéronautique européenne de disposer d’une nouvelle voie d’approvisionnement, indépendante des voies américaine et russe, et ainsi de mieux maîtriser l’approvisionnement en titane, matière première stratégique pour cette filière.

Les actionnaires en sont UKAD, filiale d’Aubert&Duval, porteur industriel du projet (43,5%), l’Etat français, par l’intermédiaire de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le cadre d’une prise de participation pour le Programme des investissements d’avenir (41,3 %), et la caisse régionale de Crédit Agricole Centre France (15,2%), par l’intermédiaire de sa filiale de prise de participation, CACF Développement.

CONFLIT ROULEURS ET PETITS MINEURS : RISQUE D’EXPLOSION !

Les rouleurs ne sont pas des rouleurs de mécanique. Ils représentant une corporation déterminée et qui travaille dur. Un contracteur gagne le plus souvent sa vie au jour le jour. Quand de surcroît il est endetté, il se bat pour sa survie. Commentaires.

Le conflit qui est en cours couvait depuis longtemps. En fait, depuis que la SMSP voulait imposer sa vision de stratégie minière en matière d’export : la disparition de l’exportation par des mineurs indépendants, l’exclusivité de l’exportation réservée au consortium SMSP-Posco au travers de la NMC, et la réorientation des envois de minerai vers des usines off-shore de la SMSP. En Corée du sud, bien sûr, et un jour probablement, en Chine où la SMSP a signé un accord avec le géant chinois Jinchuan.

LE QUOTIDIEN DES TRAVAILLEURS
imagesCette stratégie avait été confirmée au niveau politique du Palika. L’Union Calédonienne n’y est pas hostile. En clair, il s’agit, pour la collectivité nord, de prendre le contrôle total de l’ensemble de la filière minière. Y compris, en s’assurant la majorité à la SLN, détenteur de la moitié des titres miniers sur le territoire.

C’est une conception économique qui en vaut peut être bien une autre. Sauf que la Province nord vise à imposer à toute la Calédonie un modèle qui, à tout le moins, mérite d’être débattu. C’est en tout cas ce que clament haut et fort les détracteurs de ce modèle.

Or, au delà des grandes stratégies, il reste le quotidien des travailleurs. Sur la côte Est, la mine et le roulage sont les principales sources d’emploi. Après 25 ans de provincialisation, la situation n’a en effet guère évolué dans les villages comme dans les vallées. Bien moins en tout cas, que sur l’autre côte où Koné-Pouembout vit une révolution économique et urbanistique, et où, de Poya à Koumac, le développement est visible partout.

ENTRE CROISSANCE ET RÉGRESSION
Les petits mineurs vendent leurs latérites à Queensland Nickel, mais cette société, face à ses propres difficultés, à imposé à ses fournisseurs des conditions moins favorables non négociables. Ceux-ci ont trouvé une offre de débouché en Asie avec l’aide du trader … Glencore.

Aujourd’hui, le choix immédiat se situe donc entre la croissance et la régression. Mais le risque est d’alimenter des aciéristes chinois eux mêmes concurrents des métallurgistes calédoniens. Equation complexe.

LES ROULEURS : LE PEUPLE
Les rouleurs, eux, n’ont pas le loisir de se poser de grandes questions stratégiques. Il leur faut payer les traites des camions et assurer l’existence de leurs familles.

Ils forment une corporation qui s’est considérablement transformée au cours des vingt dernières années. Les mélanésiens y sont nombreux, aux côtés des européens, des asiatiques et des métis. Venant des tribus, des villages, des « stations », ils sont une vraie représentation de ce que l’on pourrait appeler, en dehors de tout caractère péjoratif, « le peuple ».

Ouvrir un conflit dur avec eux, c’est prendre un grand risque, en raison de cette caractéristique si particulière. Jacques Lafleur était, à leur égard, d’une extrême prudence. Il les connaissait bien, parce que lui même était petit mineur.

MAUVAIS ACCORD OU BON CONFLIT ?
A présent, la classe politique locale est bien ignorante de ces milieux, de leur mentalité, de leurs réactions possibles. Or les rouleurs sont probablement prêts à tout pour assurer leur survie.

Si la seule réponse, comme d’ailleurs dans le conflit de Gadji, était de solliciter l’Etat pour qu’il envoie ses gendarmes tenter de mettre au pas les récalcitrants, les conséquences directes et collatérales risqueraient d’être considérables.

Comme disait celui qui n’est au fond pas si sot : « un mauvais accord vaut souvent mieux qu’un « bon » conflit ».

French Festival de Brisbane : 45 000 personnes La Calédonie (presque) absente !

 

Le French Festival de Brisbane a connu cette année un énorme succès. Une fréquentation de 45 000 fans, venus apprécier les spectacles, les produits et l’ambiance français. Un absent : la Calédonie ! Heureusement, le Big Band était là.

UN FRANC SUCCÈS
French Festival 4On connaît les antiques rivalités franco-anglo-saxonnes, mais une chose est sûre : nombreux sont les australiens qui aiment la France. Les manifestations organisées en Australie à l’occasion du « Bastille Day » ont chaque année de plus en plus de succès. Des événements festifs que l’on aimerait bien retrouver le 14 juillet … en Nouvelle-Calédonie.

French Restival 10Le French Festival de Brisbane, cette année, a été un franc succès. 45 000 visiteurs se sont rendus à la manifestation organisée sur la south bank de la rivière, en plein cœur de la capitale du Queensland. Un énorme succès pour les organisateurs et les sponsors.

Eric BertiLe Festival a été ouvert par Eric Berti, le Consul général qui prendra bientôt ses quartiers à Hong Kong, et qui est un ami de la Calédonie.

LA POLYNÉSIE PRÉSENTE
LA CALÉDONIE …

Le Big Band calédonien
Le Big Band calédonien

On pourrait imaginer qu’un tel rassemblement francophile était une belle occasion pour faire la promotion d’une destination touristique française à deux pas du Queensland ? Pas du tout. Apparemment, ce marché est tout juste bon pour nos amis polynésiens, présents avec Air Tahiti Nui qui a généreusement offert des billets d’avion et assuré la publicité de « sa » destination.

Heureusement, le Big Band était au moins là. La prestation des musiciens calédoniens a séduit les spectateurs de plusieurs représentations de grande qualité. Merci à eux.

Gabegie, Irresponsabilité, Mépris : Le gâchis de Gadji

Depuis 7 ans, le problème est grave et pendant, et depuis 7 ans, « on » a laissé perduré le provisoire jusqu’au blocage de ces dernières semaines provoqué par un véritable gâchis. Rappel.

DES CENDRES DESTINÉES À HOLCIM
Tout commence avec la construction par Enercal de la centrale Prony Energie à Prony, destinée à la fois à l’usine Vale et aux besoins domestiques des consommateurs calédoniens. La centrale est à charbon. Et les cendres ? Elles seront recyclées dans la fabrication du ciment par Holcim. Tout est au point, c’est juré.

Sauf que quand l’usine est mise en marche et que les premières cendres sont proposées à l’industriel, rien ne va plus : leur qualité est insuffisante !

Manque de prévision ? Manque de précautions ? Toujours est-il qu’il faut immédiatement se débarrasser de ces cendres inutiles er encombrantes. La solution : les déverser à l’ISD de Gadji.

UNE SOLUTION PROVISOIRE QUI DURE
images-1Cette installation, qui a succédé à l’antique dépotoir de Ducos, a coûté 10 milliards. Elle est aux normes européennes et appartient aux quatre communes de l’agglomération pour le stockage des déchets ménagers. Elle n’est pas prévue pour accueillir des déchets industriels. Mais bon, puisque c’est provisoire !

Un an plus tard, pas de nouvelles d’une solution adaptée à ce problème. Les cendres sont déposées sans traitement particulier, volettent alentour, jusqu’à la tribu de N’Dé et dans toute la mangrove. Le Maire de Paita s’inquiète et interroge les responsables. Rien n’y fait.

En désespoir de cause, il prend un arrêté interdisant le stockage des cendres à Gadji en janvier 2010. Branle-bas de combat dans les toutes les sphères : au bout de 3 jours, montre en main, « l’usine devra fermer ses portes » annonce-t-on à Harold Martin qui revient sur son arrêté.

Mais avec des engagements. Notamment celui de procéder tous les 3 mois à un point de situation et d’engager sans délai l’étude et la mise en œuvre d’une aire de stockage aux normes dans la région de la centrale.

Mais rien n’y fait. Enercal continue à produire des cendres, les services de l’environnement de la Province sud, compétente en matière de déchets industriels et d’installations classées, vaquent à d’autres occupations. 5 ans après,  60.000 tonnes de résidus de la centrale de Prony continuent à se déverser annuellement  à Gadji.

PERSONNE NE S’ÉMEUT DU PROBLÈME
60.000 tonnes par an, c’est tout simplement énorme. Pensez : la production de déchets ménagers de l’agglomération est de 90.000 tonnes par an. De surcroît, le transport coûte une fortune : près d’un milliard par an ! Enercal paie mais ne s’émeut guère du problème …

Finalement, de relances de la mairie en silences d’Enercal et de la province, on aboutit à la grogne des coutumiers de Paîta qui ont le sentiment que tout le monde se moque et d’eux, et de leurs problèmes.

Le summum est atteint en avril dernier lorsque le Maire de Païta sollicite Enercal pour une réunion d’information et d’explication avec les coutumiers, et, aux dires de l’intéressé, « se fait envoyer sur les roses ».

Après, c’en est trop pour les coutumiers qui ne voient qu’un moyen de se faire prendre en considération : le blocage.

Réunions qui traînent, sollicitations sans réponse, on arrive péniblement à mettre les parties autour d’une table.

QUI PRENDRA L’INITIATIVE D’ALLUMER UN BRÛLOT ?
Vient s’ajouter à présent une autre question posées par les gens de Païta et exprimée crûment : « Ils nous envoient leur merde, et empochent l’argent ! ». Référence au juteux marché de transport.

Cette affaire met en lumière quelques disfonctionnements étonnants. D’abord, les cendres : étaient-elles recyclables ou non ? Le résultat constaté frise l’amateurisme. Ensuite, la zone de stockage du sud : un je m’enfoutisme général, à l’exception, cela se comprend, du maire de Païta-alors Président gouvernement qui avait tenté de faire adopter un bail de 13ha à Prony pour installer cette zone.

Aujourd’hui, tout le monde semble motivé …

Il faudra de toute façon, aboutir à une « solution consensuelle ». Certains espèrent en effet qu’en cas de poursuite de blocage, les forces de l’ordre interviennent. Funeste réflexion ! « Les coutumiers de Paita ne sont ni des voyous, ni de délinquants », aime à rappeler leur maire. Mais l’histoire ancienne autant que récente de la Calédonie est pleine d’enseignements.

Facile d’imaginer le passage interdit à N’Dé, les caillassages sur la RT1, quelques maisons brûlées, et par malheur, coups de feu et victimes : qui prendra l’initiative, pour des cendres, d’allumer le brûlot ?

Nickel : CUBA UNE MENACE POUR LA CALÉDONIE ?

La libéralisation des échanges qui résultera du rétablissement des relations diplomatiques entre les USA et Cuba aura-t-elle des répercussions à des milliers de kilomètres de là, en Nouvelle-Calédonie ? Cuba figure en effet parmi les principaux producteurs mondiaux de nickel et de cobalt. La levée de l’embargo est suivie attentivement par les industriels américains dont certains lorgnent déjà sur les gisements et la production situés à quelques centaines de kilomètres seulement des sites US. Explications.

Obama en a fait un des objectifs de son mandat, parallèlement au règlement du nucléaire iranien. Mais les enjeux de paix poursuivi par le prix Nobel ont, comme pour toute action américaine dans le monde, des arrières pensées électorales et économiques.

Pour Hillary Clinton, candidate démocrate, les voix de la Floride et de la diaspora cubaine sont importantes. Quant à l’économie qui a retrouvé le chemin de la croissance, ce sera tout bénéfice pour elle.

cuba-moaCuba possède des réserves considérables de nickel et de cobalt avec le Canada, la Russie, l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. 7è exportateur, 8% de la production mondiale, le pays s’appuie sur les réserves de Moa Bay, dans la province de Holguin, où elles sont estimées à 800 millions de tonnes prouvées, et 2 millions de tonnes probables. Près de 30% des gisements de la planète.

L’exploitant occidental est Sherritt International, une compagnie canadienne dont les dirigeants ont été « punis » par l’administration américaine. Le minerai de Moa est raffiné dans l’Alberta et les installations cubaines sont en phase d’extension qui devrait porter la production à 48.000 tonnes sur un total actuel, tous producteurs confondus, de 70.000 tonnes.

Ce retour prochain dans le marché constitue-t-il une menace pour le nickel calédonien ? Tout dépendra en grande partie des conditions dans lesquelles les usines de Vale et de Glencore vont atteindre leur plein régime.

La production cubaine pourrait être portée à 120.000 tonnes en 2020, date à laquelle la production calédonienne devrait enfin atteindre une capacité de 200.000 tonnes. Sur le marché, c’est d’abord la demande qui orientera la vente.

Restera, évidemment, la compétitivité des entreprises. Un domaine où les coûts calédoniens ne sont pas à l’avantage de notre production, mais pour lesquels des efforts considérables sont en cours chez les trois industriels installés sur le territoire.

Nouvelle donne politique chez les loyalistes : 3 niveaux de changements

La recomposition politique intervenue lors de l’élection du Président jeudi dernier, l’accord de vote exprimé entre le nouveau groupe des Républicains, l’isolement de l’UCF traduisent une nouvelle donne politique. Un nouveau Pacte, un nouveau CGS, un rapprochement éphémère ? Décryptage.

Un nouveau regroupement : les Républicains
Première strate de cette nouvelle donne : la formation au congrès –pour l’instant-, de l’émanation du nouveau parti créé sous search-4l’impulsion de Nicolas Sarkozy. Car c’est bien ainsi que les choses se présentent : ce groupe est une réunion, et non pas une « fusion-absorption » comme le prétendent ses adversaires. A preuve, les appartenances à leurs partis politiques respectifs de Sonia Backes et d’Isabelle Lafleur demeurent.

Mais qui peut douter qu’au delà du ou des simples groupes, une nouvelle dynamique d’union est en train de se créer ? Elle se place, non pas, sous le joug du Rassemblement, mais sous les auspices de Sarkozy et des Républicains. Peut être, un jour, si les vents deviennent trop mauvais pour l’ancien chef de l’Etat, de Juppé et … des Républicains.

La réalité, même pour le Rassemblement, est qu’une page est probablement en train de se tourner. Elle est générationnelle, certes, mais politique, surtout.

D’ailleurs, ceux qui crient à la trahison de Backes ou de Lafleur sont en grande partie ceux là même qui ont été pendant des années dans une seul maison : le RPCR …

L’isolement de l’UCF
Bien sûr, les leaders de l’UCF affirment haut et fort qu’ils ne sont pas isolés : seulement fidèles à leurs convictions et fidèles à leurs électeurs. C’est la loi du genre en pareille circonstance.

Mais c’est surtout un sentiment « anti-Frogier » qui les animent. Cela transpire dans les apparitions publiques ou sur les réseaux sociaux.

En particulier, la pierre d’achoppement est le fameux emblème de l’identité kanak, monté avec l’accord de Nicolas Sarkozy et la bénédiction de François Fillon alors Premier ministre. Pourtant … A la mairie de Nouméa, Jean Lèques était plus que tiède. C’est donc son premier adjoint, Gael Yanno, qui s’est chargé de hisser le drapeau kanak, puis de se rendre à Ouvéa pour la montée des deux drapeaux –et celle du drapeau de la République pour la première fois depuis 25 ans !- en compagnie du maire d’alors Maurice Tillewa.

Ainsi, aujourd’hui, les ex-UMP de l’UCF sont à double titre plutôt en rupture de ban avec Sarkozy. Et surtout, pas d’accord pour la constitution du groupe des Républicains, renonçant à une candidature à la Présidence du congrès, subissant une défection de dernière minute de l’étonnante Nicole Robineau, c’est pour eux davantage de l’isolement que du regroupement.

Pourtant, aucun partie ne peut se targuer d’avoir à lui seul une majorité dans les assemblées dominées par les loyalistes. Aussi, les élus de l’UCF peuvent jouer la charnière. Peut être plus à la Province sud, où Gil Brial fait partie d’un exécutif au trois quarts Calédonie Ensemble, et où Philippe Michel ne possède pas de majorité absolue. En tout cas, l’UCF est affaiblie. Mais elle n’a pas disparu.

Calédonie Ensemble-Républicains : un rapprochement … des points de vue
frogier_2Outre « les suitesimgres du Comité des Signataires », Calédonie Ensemble n’avait rien à gagner à tenter de prendre la Présidence du congrès, après celles de la Province sud, du gouvernement, et probablement du Conseil Economique et Social. L’hégémonie a tout de même des limites !

Magnanime, le parti de Philippe Gomes a voté pour les candidats des Républicains. Mais surtout, le Président de la première formation politique de Calédonie a exprimé à plusieurs reprises une convergence nouvelle entre son « referendum éclairé » et « le troisième Accord » de Pierre Frogier.

Suffisamment, en tout cas, pour que d’aucuns y voient « un genre de nouveau Pacte Républicain ». Et de craindre, chez les moins nombreux, de passer sous la férule du député de la deuxième circonscription.

La réalité semble plus subtile. Incontestablement, c’est un rapprochement des points de vue pour tenter de préparer de manière plus consensuelle, avec les indépendantistes et l’Etat, la sortie de l’Accord de Nouméa.

UnknownPour le reste, point de rapprochement ni de convergence pour l’instant. Simplement cet appel de Thierry Santa, tout juste élu, à Philippe Germain pour que « l’esprit de dernier Comité des Signataires » souffle jusqu’au quatrième étage de l’immeuble du gouvernement.

Mais pour que ce satané ou providentiel esprit ne s’essouffle pas, il faudra parler conception de l’économie, stratégie nickel, rôle des entreprises, fiscalité, TVA, mesures de lutte contre la vie chère, équilibre des régimes sociaux, production locale. Sujets si chers aux calédoniens parce qu’il sont leur vie quotidienne, mais si divergents entre Calédonie Ensemble et les Républicains.

Et là, si après tout, en politique rien n’est impossible et qu’il faut au contraire rendre possible ce qui est nécessaire, « l’esprit » devra sacrément souffler…

People : gagner 7800 milliards CFP en un jour, Marie de Villepin en couv’ de Lui, DSK is back

 

Google gagne 7800 milliards FCFP en un jour !

Le géant américain Google a gagné en bourse 65 milliards de dollars –soit 7800 milliards FCFP- lors de la séance du vendredi 17 juillet. Il s’agit d’un nouveau record, le précédent étant détenu par Apple.

Ruth Porat Directrice financière de Google
Ruth Porat Directrice financière de Google

L’action de Google a clôturé à son plus haut niveau historique, avec un bond de 16,26% par rapport à son cours de la veille.

On prête cette hausse à la déclaration de la nouvelle directrice financière Ruth Porat de son intention de mieux maîtriser les dépenses de Google.

Marie de Villepin fait la couv’ de Lui

Magazine Lui
Magazine Lui

Marie de Villepin, fille de l’ancien Premier ministre est mannequin, musicienne et actrice.

Elle était déjà apparue entièrement nue dans le film « Baikonur ». Cette fois, elle pose sur les rives de l’Hudson River à New York, devant l’objectif du photographe Cédric Suchet.

La guitare n’est pas que pour la photo : Marie de Villepin est également guitariste et fait partie du groupe « PinkMist ».

Elle fait donc la couv’ de Lui et un article du Huffington Post.

Dominique is back !

Dominique Strauss Kahn
Dominique Strauss Kahn

Dans une longue lettre, Dominique Strauss Kahn fustige la position des créanciers de la Grèce dans la résolution de la crise grecque.  « Hollande a tenu bon. Merkel a bravé ceux qui ne voulaient à aucun prix d’un accord. C’est à leur honneur. Un plan a de bonnes chances d’être mis en œuvre, repoussant, sinon effaçant, les risques de Grexit. C’est insuffisant mais c’est heureux. Mais les conditions de cet accord, quant à elles, sont proprement effrayantes pour qui croit encore en l’avenir de l’Europe. »

Accusant les créanciers de « compter » les milliards  «  plutôt qu’à les utiliser pour construire », il estime que « nous tournons le dos à ce que doit être l’Europe, nous tournons le dos à la solidarité citoyenne d’Habermas. »

Il termine sa communication par un plaidoyer pour que l’Europe « ait un projet politique qui la dépasse et qui justifie ces contrainte ».

A l’évidence, le ton de cette intervention est davantage politique qu’économique. Dominique is back ?