Chaque État ou territoire australien ayant ses propres lois, il existe des différences significatives dans la légalité de la prostitution d’un État ou d’un territoire à l’autre. La prostitution est presque entièrement légale en Nouvelle-Galles du Sud (bien que le proxénétisme soit toujours illégal). Le commerce du sexe est autorisé et réglementé à Victoria, en Tasmanie et dans le Queensland. Le commerce du sexe indépendant est légal et sans restriction en Australie occidentale, dans le Territoire du Nord et en Australie du Sud, mais les maisons closes et le proxénétisme y sont interdits.
La prostitution dans Australie est régie par les lois des États et des territoires, qui varient considérablement; La législation fédérale a également une incidence sur certains aspects de la prostitution dans l’ensemble de l’Australie, ainsi que sur celle des citoyens australiens et des résidents hors du pays.
Le gouvernement du Queensland a confirmé qu’il dépénalisera le travail du sexe et démantelera un système de licence qui est le fléau des propriétaires de maisons closes depuis plus de 20 ans.
Selon The Gardian, la Queensland Law Reform Commission a fait 47 recommandations, comprenant la suppression de la « Prostitution Licensing Authority », l’abrogation de certains pouvoirs de police et la possibilité de faire la publicité des services à la radio et à la télévision. La « Prostitution Licensing Authority » réglemente les 20 maisons closes déclarées de l’État. Ces propositions ont été rendues publiques par la Procureure Générale Shannon Fentiman qui espère que le Parlement les votera avant la fin de l’année.
Les recommandations visent à libérer les travailleuses du sexe en leur permettant d’opérer sous un même toit et en toute sécurité, et de mutualiser les coûts de ce qui devient une entreprise individuelle ou collective. Selon le rapport, la suppression de certaines restrictions et contrôles seront également de nature à réduire les éventuels moyens de pression et de corruption dans la police.
Transformer le travail sexuel en une entreprise normale fera face efficacement à la menace de corruption, selon Calvin Gnech, membre du comité d’éthique de la Queensland Law Society. Pour les propriétaires de maisons closes, cela signifie qu’ils pourront offrir des appels aux clients ou des visites à domicile – quelque chose qu’ils recherchent depuis au moins une décennie.
Depuis 2003, la prostitution est également légale en Nouvelle-Zélande. Il existe même des maisons closes agréées qui respectent les règles en matière d’emploi et de santé publique ; leurs employés bénéficient donc des mêmes avantages sociaux que les autres salariés.
