ET COMMENT FAISAIT-ON QUAND LES CANTINES SCOLAIRES N’EXISTAIENT PAS ?

Les difficultés générées par l’obligation de l’enseignement catholique contraint de ne plus accueillir les élèves dans les cantines scolaires montrent à quel point les facilités offertes par les structures d’enseignement en Nouvelle-Calédonie ont changé les habitudes des familles calédoniennes. Des facilités, un confort dont ne jouissent pas tous les pays environnants, y compris les plus grands.

Tout près de chez, nous, des milliers d’élèves, dans le public comme dans le privé, ont une pause à midi pour le « lunch time ». Pendant une heure, ils prennent un repas généralement préparé par les parents, transporté et conservé dans la fameuse « lunch box ». Pour eux, pas de cantine scolaire.

Sur le territoire, les cantines scolaires, partiellement payées par les parents, mais dont les charges sont largement supportées par les collectivités, et donc par les contribuables, ont changé le paysage. L’avantage incontestable est l’accès à des repas équilibrés, notamment pour les enfants de familles les plus modestes. Un autre avantage est évidemment la facilité offerte aux parents qui n’ont plus la charge du repas de midi pour les enfants à l’école.

Lorsque les cantines scolaires sont fermées, c’est la galère pour les familles des élèves. Le temps peut être de se rendre compte de la chance de bénéficier de ce système en Nouvelle-Calédonie.

Les circonstances suggèrent deux réflexions.

Première réflexion. Les ennuis de la Ddec, et la situation financière qui l’a conduite à fermer internats et cantines rappellent, à l’occasion, que la Nouvelle-Calédonie, dont une partie de la population demande l’indépendance, n’est même pas capable de financer ses enseignements publics et privés.

Quant aux cantines, on se demande comment faisaient les parents des élèves, il n’y a pas si longtemps, quand elles n’existaient pas …

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