Invitée du journal télévisé de NC1ère, Sonia Backes a réagi aux propos tenus par Daniel Goa en ouverture du comité directeur de l’Union Calédonienne en début de week end. « On a décidé, les Loyalistes, avec Nicolas Metzdorf et Gil Brial, de saisir le procureur de la République sur la base des appels à la violence, à la sédition, les l’appels aux puissances étrangères (…) Il a dépassé un cap et ce n’est pas ce qu’attendent la majorité des Calédoniens« .
Pour ce qui concerne les trilatérales, la chef de file des Loyalistes s’est interrogée sur les motivations des indépendantistes à éventuellement les refuser. « Le fait de ne pas vouloir parler avec nous, cela signifie qu’ils considèrent qu’on n’a pas notre place sur cette terre ? Qu’on n’est pas apte à discuter de l’avenir ? Leur vision de l’avenir, c’est une vision où on est tous ensemble ou c’est une vision où ils sont tout seul ?«
S’agissant du troisième référendum, a-t-il été « imposé » ? Sonia Backes rappelle qu’il avait été organisé, tout comme les deux premiers, à la demande des indépendantistes, et que Daniel Goa avait signé cette demande.
Dans le contexte actuel, la présidente de la province Sud souhaite que « les choses avancent » et ne comprend pas la position des indépendantistes pourtant en charge de la plupart des institutions calédoniennes. Y aura-t-il une réforme constitutionnelle ? Les groupes du centre et de droite sont d’accord pour remettre le droit électoral en conformité avec la Constitution. Si le statut ne peut évoluer, cette modification du corps électoral sera nécessaire a minima pour que se tiennent les prochaines élections provinciales.
Un consensus est-il cependant souhaitable ? Oui, bien sûr, affirme Sonia Backes. « On est toujours plus fort quant on est ensemble« .
