UNION CALÉDONIENNE : PAS DE NÉGOCIATION ET PAS DE DÉCISION AU COURS DES BILATÉRALES

Dans un communiqué, le président de l’Union Calédonienne Daniel Goa donne ses ultimes instructions aux représentants du mouvement qui participeront aux bilatérales parisiennes à partir de samedi.

Premier rappel : les réunions ont pour objet, selon Daniel Goa, la « décolonisation », qui devra se traduire par « l’accession à la pleine et entière souveraineté, et ce, dès 2025 ».

Les limites de discussions sont ensuite posées : les représentants « ne négocieront rien et aucune décision ne sera actée« . Les « trajectoires » pour atteindre l’indépendance devront être soumises à un congrès de l’UC.

En outre, pas de « trilatérales » dans la capitale française. Il faudra attendre les décisions « des structures » du mouvement.

Pour ce qui concerne le corps électoral, son ouverture n’est pas à l’ordre du jour, pour le président de l’UC pour une raison qu’il évoque : « partager ensemble un pays avec des personnes avec qui nous ne partageons pas d’histoire commune me paraît insurmontable« .

En revanche, Daniel Goa se trompe lorsqu’il prend pour référence l’Accord de Nouméa, en écrivant « Nous avions, en 1998, défini le périmètre du destin commun grâce à la mise en place d’une citoyenneté calédonienne« . C’est qu’en effet, en 1998, il était prévu que les personnes de nationalité française devenaient « citoyens de Nouvelle-Calédonie » après 10 ans de résidence sur le territoire … (lire notre article)

Mais il maintient ses menaces en indiquant à nouveau qu’une ouverture du corps électoral « pourrait fortement compromettre la paix et la stabilité dans notre pays« .

Ci-dessous, le communiqué de l’UC

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