« Jeudi 9 et vendredi 10 mars se tenaient Place Beauvau les premières assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires. À son initiative : Sonia Backès, la secrétaire d’État à la Citoyenneté, elle-même intimement concernée par la question. Un rendez-vous qui marque une rupture par rapport au désintérêt des responsables politiques pour les sectes et leurs victimes, désintérêt qui a failli conduire à la disparition d’un outil précieux dans la lutte contre ces dérives : la Miviludes ». C’est dans Charlie Hebdo que cette appréciation flatteuse est exprimée, ce qui donne encore plus de relief à l’action de la secrétaire d’Etat, présidente de la province Sud.
Évoquant les premières assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires – et le complotisme-, Charlie Hebdo souligne : « À l’origine de cette initiative : la secrétaire d’État à la Citoyenneté, Sonia Backès, et le président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), le préfet Christian Gravel. Une grande première, donc, organisée pour marquer symboliquement la fin d’une époque : celle d’une quinzaine d’années de désintérêt politique pour le phénomène sectaire » .
Une action crédible ? Oui, estime le journal satyrique qui juge que la secrétaire d’État connaît son sujet. « Fille d’une mère scientologue », et ayant échappé à l’emprise de la secte, Charlie Hebdo poursuit : « un pedigree qui a de quoi rassurer un parterre d’experts et d’acteurs de cette sphère, habitués aux ministres interchangeables et aux enfumages politiques ».
