Ohé Matelots,
Peutête que c’est bon si vous faites comme moi pour pas tomber en panne d’essence. Biscotte j’ai pas l’impression que entre les « Agissons solidaires » et les minisses indépendantisses, le courant va passer rapidosse.
La réalité, Matelots, c’est que « les fins pas contents », y z’ont du mal à se faire entendre par les « fins sourds ». Normal, dirait le directeur de l’école du même nom. D’un côté, y a ceux qui pourront pas payer tout ce qu’on va leur demander, sinon à bouffer des feuilles de faux-poivriers et aller à la rivière pour boire de l’eau en s’éclairant avec une torche en niaouli, et de l’autre y a ceux qui cherchent partout de de l’argent avec en tête le fameux slogan « y a qu’a la prende là où qu’elle est ».
Seulement, l’argent, « elle » est pas dans les poches des petits patentés ou de petites profession libérales. Enfin, si peutête, mais ce qui leur reste, c’est jusse pour acheter à manger, s’occuper des gosses et payer les traites.
En 1789, si mes souvenirs sont bons, les citoyens y z’en avaient marre de trimer pour que le roi, la reine et le p’tit prince, y fassent bombance avec leurs sous et leurs travail. Bon. On est plus en 1789, mais commême. Enfin, comme c’est engagé, l’affaire va devenir une question de cloune, moi je vous le dis : qui va le baisser en premier ?
Allez Matelots, et faites le plein à tout tazard, hein !
L’amiral