Dans ces années 70, Daniel Gérard est journaliste automobile. Il possède un carnet d’adresses exceptionnel. Stéphane Collaro qu’il appelle “Tatanne”, Guy Ligier dont le Tour de France GT bat son plein, toute la famille Beltoise et une myriade de personnalités du sport, de la presse et du showbiz en font partie. Personnalité fantasque, capable de tous les excès, il est navigateur du pilote Gérard Larousse en 71, puis intègre l’équipe organisatrice du Safari Calédonien.
C’est l’époque où les meilleurs pilotes de rallyes, notamment, foulent les routes calédoniennes. Jean Todt, futur patron de l’équipe F1 de Ferrari, puis président de la Fédération Internationale Automobile viendra en navigateur. Collaro, alors journaliste, sera de la partie, et fréquentera lui aussi le Capa, la boîte nouméenne à la mode de l’époque. Des pilotes prestigieux comme Jean Pierre Beltoise, ancien de F1 et Ragniotti épateront les fans locaux.
Daniel Gérard excelle alors dans les relations publiques. Cuisinier averti, il invite ses amis le week end au domicile de ses parents, à proximité d’Orsay.
Les années passées, le Safari calédonien a disparu, et “le gros” comme l’appellent affectueusement ses amis, s’installe dans le Pacifique avec sa famille. L’Australie d’abord, puis le Vanuatu, et à nouveau l’Australie. Sa vie ne sera plus aussi flamboyante. Mais ses amis gardent de lui un souvenir toujours ému. Il poursuivra ses aventures au Paradis.
Photo capture d’écran Safari Calédonien reloaded
