Ohé Matelots,
Les croisièrisses, y z’ont pas le temps de les voir en passant dans les busses et les petits trains. C’est dommage pour eux. Les tourisses ont plus de chance. Pas besoin d’aller à Ouanèque, les essedéeffes sont sur place, dans le fleuron du tourisse nouméen, j’ai nommé l’Anse Vata.
Tous les jours, y a un comité d’accueil des essedéeffes devant une boulangerie-pâtisserie-traiteur du coin. Comme ça, les tourisses qui viennent gôuter la légendaire baguette frônçaise, le légendaire croissant frônçais (je sais Matelots, le croissant a été fabriqué à Vienne (que pourra), mais comême, le croissant frônçais est le plusse meilleur du mâânde), brèfle disais-je, les tourisses y peuvent en même temps apprécier l’accueil à nous.
L’accueil est coloré, parfumé, avec des signes de bienvenue comme la main tendue, mais pas pour dire bânjour. “T’a pas une tite pièce”, c’est note façon à nous de souhaiter un bon séjour aux poquènes et aux ja-poneys. Dommage que le comité d’accueil, y parle pas au moins anglais.
Mais ça fait rien Matelots. Comme en toute chose, c’est l’intention qui compte !
Babaille, et dites vous, Matelots, que l’enfer est pavé de bonnes zintentions.
L’Amiral

