Nous zautes, on n’a pas de pétrole, on a des idées. Mais quand on a des idées, y a personne pour y travailler. C’est ça aussi.
Tenez, matelots, à Ouvéa, l’île la plus proche du Paradis, le coco et le coprah ce sont des trésors de l’île comme dit un producteur occasionnel. Y a une usine d’huile de coco qui fait une huile bio aux mille vertus. Y a même une toubib américaine qu’a écrit que l’huile vierge de coco pouvait avoir des effets bénéfiques pour les malades d’Alzheimer et elle a appliqué ce traitement à son mari qui souffrait de cette affection. Brèfle, à Ouvéa, y a peutête la meilleure huile de coco du mâânde de Kalédonie. Mais woila.
Pour faire marcher l’usine, faut des cocos, ou plus zéxactement du coprah.
Des cocos ? Y a pas un coin de l’île sans cocotiers. Y en a partout, ça pousse tout seul. 2.500 hectares, de quoi remplir les réservoirs de 10 usines d’huile. Mais les cocos, Matelots, faut les ramasser. Et les cocoteraies, Matelots, faut les entretenir un peu. Et pi c’est compliqué.
Après les avoir ramassés, les cocos, faut les décortiquer. Et pi après, faut courir trouver un propriétaire de four pour les chauffer. Et pi après, quand y sont devenus coprah, faut les mettre en sac pour les apporter à l’usine. Oublie, Matelot. Faut que Macron il inscrive tout ça dans les métiers pénibles pour la retraite. Enfin, ceux qui s’occupent des retraites à nous. Biscotte y a pas de cocotiers en Frôônce. Peutête pour certains, dans la main. Comme chez nous …
Allez Matelots, au boulot !
L’Amiral
