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EN 2023, UN NÉCESSAIRE RENFORCEMENT DE LA SOLIDARITÉ PUBLIQUE POUR LES MALADES D’ALZHEIMER

C’est une maladie qui gagne du terrain, et devant laquelle la médecine est encore impuissante. Lorsqu’elle frappe le membre d’une famille, c’est toute la famille qui est touchée. Avec quasiment un seul recours : l’association France Alzheimer, dont les moyens sont plus que modestes.

Or le drame humain se transforme rapidement en drame financier pour les victimes et les familles des victimes. En effet, tant qu’il s’agit de consultations et de soins à domicile, les familles peuvent faire face, avec l’aide remarquable de l’association.

Mais il arrive un moment où la personne malade ne peut plus demeurer à son domicile, où son état requiert une surveillance et une assistance 24h/24. Pour un conjoint, pour une fratrie, cette situation est souvent au-dessus des capacités humaines, en dépit de l’amour porté au malade, et au dévouement qui se mue en abnégation.

Or l’admission dans un établissement est extrêmement coûteux. Il se monte à plusieurs centaines de milliers de francs par mois, des moyens que les familles ne possèdent pas, à moins de disposer de très gros revenus, soit pour le placement, soit pour le maintien à domicile.

Aujourd’hui, les prises en charges par les organismes de protection sociale sont infimes au regard de ces coûts. Certes, la Cafat et désormais certaines mutuelles connaissent des difficultés croissantes. Il n’empêche. En Nouvelle-Calédonie, 2000 personnes au bas mot sont atteintes de la maladie d’Alzheimer (5 % des plus de 60 ans) et 280 diagnostics supplémentaires étaient effectués en 2017 par le centre hospitalier spécialisé Albert-Bousquet. Face à un fléau qui touche le territoire de plus en plus gravement, les pouvoirs publics ont le devoir de prendre cette problématique en compte. Quitte à réduire certains gaspillages …