
En Nouvelle Calédonie, plusieurs centaines de personnes absorbent quotidiennement du Levothyrox. Ce médicament contient une hormone qui appartient à la famille des hormones thyroïdiennes. Il est principalement utilisé comme traitement substitutif pour remplacer la thyroxine naturelle lorsque celle-ci n’est plus sécrétée en quantité suffisante par la thyroïde ou pour des personnes ayant subi l’ablation de la glande thyroïde.
Lire la suite : LEVOTHYROX : L’AGENCE DE SÉCURITÉ DU MÉDICAMENT MISE EN EXAMENUne nouvelle composition du Levothyrox, commercialisée en France fin mars 2017, utilise le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients. Or, des patients se sont plaints de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Une enquête pénale a été ouverte à Marseille en mars 2018 pour faire la lumière, alors que ce médicament est utilisé quotidiennement par 2,5 millions de patients en France.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est rattrapée par le scandale du Levothyrox. L’ANSM a ainsi annoncé avoir été mise en examen lundi pour « tromperie » dans le dossier du changement de formule de ce médicament.
Cette mise en examen intervient un mois et demi après celle de la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck, fabricant de ce médicament, pour « tromperie aggravée ».