LE TOTALITARISME DE L’UNION CALÉDONIENNE

Pour certains partis politiques, toute contestation est intolérable, et les seuls avis qui vaillent sont ceux qui vont dans leur sens. Cela suggère une forme de totalitarisme.

Parce que le Comité des Sages a eu l’outrecuidance de critiquer ce qui pourrait s’apparenter à un appel à la violence, la réaction de l’UC est simple : il faut supprimer le Comité des Sages.

Ce totalitarisme s’est exprimé à de multiples reprises. À la reprise de l’usine du sud, acte commercial à caractère privé, puisque les candidats repreneurs soutenus par l’UC n’étaient pas retenus, le mot d’ordre a été de mettre le territoire en état d’insurrection.

Même chose pour le scrutin d’autodétermination, pourtant inscrit et réclamé par les indépendantistes eux-mêmes : le résultat n’étant pas conforme à la volonté notamment de l’Union Calédonienne, ce référendum est nul et non avenu.

Quant au destin du territoire, puisque la démocratie n’a pas tranché en faveur des visées de l’UC, il faut s’en exonérer des règles. L’indépendance doit être décrétée de manière unilatérale.

Il faut se réjouir chaque jour que la Nouvelle Calédonie soit partie intégrante d’un État de droit. A défaut, que deviendraient les opposants ? Prison ? Expulsion ?