Le Palika a confirmé qu’il rencontrera le ministre de l’Intérieur et des Outre mer, Gérald Darmanin ainsi que le ministre délégué à l’Outre mer, Jean-François Carenco, lors de leur visite en Nouvelle Calédonie en fin de mois.
Le Parti de Libération Kanak veut toutefois limiter sa discussion à l’organisation d’un référendum sur l’indépendance en partenariat avec la France qui pourrait se situer dans une dizaine d’années, et qui se tiendrait après une « période de transition » s’étendant jusqu’en 2024.
Cette période permettrait, selon le Palika, d’examiner notamment les conditions dans lesquelles la Nouvelle Calédonie serait en mesure de subvenir à tous ses besoins, et d’étudier les partenariats qui pourraient être établis ou maintenus avec la France.
Cette position est sensiblement différente de celle de l’Union Calédonienne qui peut se résumer à une injonction : la pleine souveraineté accordée à la Nouvelle Calédonie en 2025, sans autre forme de procès.