Les fluctuations sur la valeur des produits issus du nickel montrent une nouvelle fois l’importance de ce secteur économique pour la Nouvelle Calédonie, et en contrepoint, l’absence de réelle diversification économique. Depuis des décennies pourtant, des voix se sont élevées pour tempérer le choix du « tout nickel », tradition économique désormais séculaire sur le territoire.
Certes, des technologies nouvelles sont apparues et ont contribué à l’émergence de nouvelles filières possibles. Il en va ainsi des énergies renouvelables ou du numérique. Mais nous encore loin de réelles filières, développées à grande échelle comme c’est le cas à la Réunion pour le numérique.

Curieusement, depuis une vingtaine d’années, le développement du tourisme, fixé comme priorité par Jacques Lafleur en 1990 avec le logement social, s’est fait discret. Parfois même, parmi les développements économiques possible, le tourisme est tout simplement oublié ! La crise du Covid a évidemment affecté totalement ce secteur. Aujourd’hui, il pourrait redémarrer avec l’agressivité que montrent des destinations comme l’Australie, la France, et à présent le Japon. Las. On ne sait plus très bien qui est en charge de quoi. La promotion échoit au gouvernement qui n’a pas … la compétence touristique, domaine économique. Les budgets de promotion internationale sont devenus maigrelets, et en tout cas sans rapport avec ce que nécessiterait un secteur riche de plus de 5000 emplois réels ou potentiels.
Quant aux hôtels, ils n’ont pas tous été l’objet d’une préparation en vue d’un redémarrage de l’activité qui s’annonçait progressivement.
Pendant l’allègement des contraintes du Covid, les provinces ont fait un effort louable pour redonner vie au tourisme dit « domestique ». Il faudrait à présent changer de braquet. Mais qui pédale, et qui tient le guidon ? That is the question …