
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a autorisé l’exploitation de la centrale thermique flottante au fioul lourd d’une puissance de 200 MWe, dénommée « centrale accostée temporaire » (CAT), ancrée dans la grande rade de Nouméa et raccordée à terre au site industriel de la société Le Nickel à Doniambo.
Cette centrale appartenant à la société turque Karpwership est composé de 11 moteurs électrogènes, munis de chaudières de récupération et d’une turbine vapeur, d’une puissance totale de 200 MWe. Elle doit remplacer provisoirement la centrale B actuelle, amputée d’un quart de sa puissance depuis mai 2021 à la suite d’un accident mortel. Sa mise en service est prévue avant la fin de l’année 2022.
Elle est destinée en priorité à la consommation de la Société Le Nickel et pourra comme pour la centrale B de Doniambo, fournir de l’énergie à la distribution publique. Il est prévu que la centrale fonctionne pendant une durée de trois ans, soit le temps de la mise en service des centrales de production d’énergies renouvelables déjà autorisées et des moyens de stockage associés. À l’échéance du contrat, la centrale thermique flottante repartira vers son port d’origine.
En parallèle de la mise en service de cette centrale provisoire, la SLN et Enercal se sont entendus pour mettre en sommeil progressivement la centrale B. Elle devrait être complètement arrêtée mi-2023. L’installation « accostée » devrait déjà permettre une baisse des émissions de CO2 de l’ordre de 17 %, soit 169 000 tonnes de CO2.