La crédibilité d’Amnesty International est ébranlée après son rapport mettant en cause l’armée Ukrainienne. Samedi dernier, Oksana Pokaltchouk, responsable d’Amnesty International en Ukraine, a annoncé sa démission. La raison : la publication d’un rapport de l’ONG reprochant aux forces armées ukrainiennes de mettre en danger des civils, ce qui a provoqué la colère de Kiev. « Je démissionne d’Amnesty International en Ukraine », a affirmé Oksana Pokaltchouk dans un communiqué sur sa page Facebook, reprochant au rapport publié le 4 août d’avoir, sans le vouloir, servi « la propagande russe ».
« Si vous ne vivez pas dans un pays envahi par des occupants qui le morcellent, vous ne comprenez probablement pas ce que c’est de condamner une armée de défenseurs », a ajouté Oksana Pokaltchouk. Elle a indiqué avoir tenté de convaincre la direction d’Amnesty International que le rapport était partiel et ne prenait pas en compte le point de vue du ministère ukrainien de la Défense. En vain.
Le président Volodymyr Zelensky a été plus direct. Il a accusé l’ONG de « tenter d’amnistier l’État terroriste » russe, en mettant « la victime et l’agresseur d’une certaine manière sur un pied d’égalité ».