Il y avait eu le Comité de Suivi, après les Accords de Matignon. En 1998, le Préambule de l’Accord de Nouméa a créé un Comité des Signataires. Au point 6.5 du document d’orientation, il est stipulé : « Un comité des signataires sera mis en place pour :
– prendre en compte les avis qui seront formulés par les organismes locaux consultés sur l’Accord ;
– participer à la préparation des textes nécessaires pour la mise en oeuvre de l’Accord ;
-veiller au suivi de l’application de l’Accord.
Depuis, le Comité a fait bien d’autres choses. Quant aux « signataires », leur identification a subi quelques interprétations …
Qui sont les « signataires » ? Côté FLNKS, il s’agit de Rock Wamytan, Paul Néaoutyne, Victor Tutugoro, et de feu Charles Pidjot. Côté non-indépendantiste, Jacques Lafleur et Jean Lèques ont disparu. Restent Pierre Frogier, Simon Loueckhote, Harold Martin et Bernard Deladrière.
Si l’on compare ces noms avec la liste des derniers participants, on note quelques ajouts. Les parlementaires, les présidents d’institutions, des personnalités politiques notamment. D’ailleurs chaque réunion à Paris est une véritable transhumance et pour en être, quelques élus ne manquent pas de jouer des coudes. Cependant, il faut reconnaître que la réalité politique de 1998, le RPCR d’un côté, le FLNKS de l’autre, a bien évolué et qu’il est pertinent d’en tenir compte.
La tenue des trois référendums prévus dans l’Accord en marque la fin. Bien entendu, les effets juridiques permettant la continuité des services publics, le fonctionnement des institutions et du territoire perdurent. Mais il convient à présent de clore l’Accord de Nouméa. Ce sera l’ultime rôle du prochain et dernier Comité des Signataires.