Le 30 juin dernier, le transporteur maritime CMA-CGM annonçait une baisse des taux de frêt pour les importations vers la métropole comme pour l’Outre mer. Cette baisse de 10 à 20% peut atteindre les 60.000 FCFP pour un conteneur de 40 pieds.
Ces baisses représenteront en effet “500 euros par conteneur pour toutes les importations de ses clients grandes enseignes de distribution en France“, la même ristourne étant accordée “par conteneur pour la totalité des importations vers les Outre-mer“, avait précisé le groupe dans un communiqué.
Alors que la communication fait rage pour savoir qui participera et qui ne participera pas au prochain Comité des Signataires, le quotidien des calédonien est surtout frappé par l’augmentation sans précédent du coût de la vie. Les automobilistes font les comptes de leurs pleins d’essence. Dans les rayons des magasins d’alimentation, les ménagères sont affolées par les hausses de prix parfois importantes et qui touchent les produits non frappés de blocage de prix. L’inflation devrait atteindre 10% en Nouvelle Calédonie vers la fin de l’année.
Face à cette situation, l’urgence n’est pas climatique, mais tarifaire. La Calédonie va-t-elle bénéficier des baisses de frêt annoncées par la CGM ? Quelles en seront les répercussions pour les prix des produits importés ? Sera-t-on certain que ces baisses seront répercutées au consommateur ? Des sujets loins des idéologies vieillissantes et qui touchent les ménages de la ville, de la brousse comme des tribus.