En 2017, Louis Mapou avait recueilli 11.262 voix au premier tour des élections législatives dans la seconde circonscription. Au second tour, il avait fait un bon à 23.413 électeurs, soit … 12.000 voix de plus !
Les résultats des précédents scrutins montrent que la capacité de mobilisation des indépendantistes est réelle. Avant la candidature de Louis Mapou, celle de Jean-Pierre Djaïwe, en 2012, avait suscité un afflux de 10.000 voix supplémentaires au second tour dans cette même circonscription.
Dimanche prochain, cette capacité est réelle dans les deux circonscriptions, alors que Wali Wahetra et Gérard Régnier demeurent en lice, face respectivement à Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf. Celle des non-indépendantistes l’est également; bien entendu. Philippe Gomès avait été élu grâce à un apport de 20.000 voix de plus au second tour des législatives de 2017.
Cette fois-ci, tout comme les précédentes, la mobilisation d’un supplément d’électeurs au second tour, dans les deux circonscriptions, sera donc déterminante pour un résultat qui est loin d’être acquis. Que les électeurs non-indépendantistes continuent à bouder les urnes, et que ceux du camp indépendantiste s’y rendent conduiraient alors à une élection de députés indépendantistes. Dans une élection, les urnes ne rendent qu’un verdict consécutif au nombre et au choix de celles et ceux qui y ont glissé leur bulletin de vote …