Depuis plusieurs mois, l’inflation avait fait son retour notamment aux États Unis, en Europe et donc, en métropole. La guerre en Ukraine a amplifié ce mouvement avec la réduction importante de denrées alimentaires, de matières premières et de produits industriels et de consommation.
Mercredi, le gouvernement devrait se pencher sur un certain nombre de mesures pour réduire l’impact de l’augmentation du coût de la vie pour les ménages comme pour l’économie calédonienne. Il est temps. Notre inflation étant importée, toutes les conséquences qui apparaissent étaient prévisibles.
C’est donc avec du retard, et non de l’anticipation que des dispositions vont être proposées. Elles devraient être classiques, avec des allègements de taxes sur le carburant, par exemple, lesquelles associées à un effort demandé aux pétroliers, devraient stabiliser ou diminuer légèrement le prix du carburant à la pompe. Des aides directes pourraient également être envisagées pour les familles les plus en difficulté. Restera à trouver les procédures à la fois simples et efficaces.
Il se murmure également que certains prix pourraient être bloqués, des avantages aux mineurs suspendus, tandis que des facilités d’approvisionnement, notamment pour les fruits et légumes, pourraient être adoptées.
Mais alors, quid de l’augmentation de la fiscalité, dans cette situation ? Les prélèvements annoncés doivent s’élever à 43 milliards, pour un impact global de près de 100 milliards selon les syndicats d’employeurs. Un casse-tête supplémentaire au pays du « casse pas le tête » ?