
C’est la plus forte hausse jamais enregistrée d’un mois sur l’autre du litre d’essence à la pompe. Il va passer le 1er mai de 167,3F à 185,4F ! Quant au litre de gazole, il subit lui aussi une hausse vertigineuse de 15F pour atteindre 171,8F.
Dans le contexte d’inflation galopante qui affecte l’économie du territoire, aucune anticipation du gouvernement actuel n’a déterminé une stratégie d’amortissement des effets de la hausse des prix. Il apparaît évident que les structures mises en place pour lutter contre la cherté de vie sont, pour l’instant, inopérantes.
Pour les ménages les plus modestes, pour les entreprises, cette conjoncture est difficile et mériterait des mesures, au moins à l’instar de celles qui avaient été prises par le gouvernement central en métropole. Mais il est vrai que l’hexagone avait subi la crise des gilets jaunes.