
Jean-Luc Mélenchon avait réalisé un score honorable pour la gauche lors des dernières élections présidentielles en Nouvelle Calédonie. Soutenu par les quelques électeurs de gauche sur le territoire, par une partie des indépendantistes et l’Eveil Océanien, il estime que les conditions de la tenue du dernier référendum et son résultat constituent une “catastrophe”.
Le 7 janvier dernier, devant l’Assemblée Nationale (et un hémicycle quasiment vide), il avait notamment déclaré : “Pour ma part, je pense que la prochaine présidence doit prendre acte du blocage, faire une nouvelle proposition, la soumettre au vote des Calédoniens, aller jusqu’à, s’ils trouvaient un accord sur ce point, reconduire l’ensemble de l’Accord pour un nouveau cycle décennal, et si un nouveau statut devait être discuté, alors que l’on considère que celui qui est en place ne changera pas tant que le nouveau statut n’aura pas été accepté par tout le monde“.
Sa proposition, qui a donc séduit le Palika et une partie de l’Union Calédonienne ainsi que les leaders de l’Eveil Océanien, consiste donc à maintenir pour 10 ans supplémentaires les dispositions de la loi Organique issue de l’Accord de Nouméa.
L’ouverture d’une discussion sur les transferts optionnels prévus à l’article 27 serait ainsi ouverte. Il serait alors également remis en place une série de 3 référendums en 2032, une perspective évidemment séduisante pour les soutiens du candidat de la France Insoumise. Mais qui a peu de chances d’aboutir.