
Des fair-ways rustiques du golf de Dumbéa et des cours de Dominique Ricaud au PGA Amex, que de chemin parcouru ! Un chemin ? Plutôt un sentier, en permanence escarpé avec des montées verticales vertigineuses, et des descentes qui le sont tout autant.
Aujourd’hui, le petit garçon qui tapait la balle loin de la Californie, en Calédonie, côtoie les plus grands sur les golfs les plus prestigieux du monde golfique, dans le circuit le plus convoité, et le plus difficile de la planète golf.
Cotoyer, d’ailleurs, n’est pas tout à fait le mot exact. Il y avait, derrière lui, des champions figurant parmi les meilleurs, des stars du circuit.
A la fin du troisième tour, l’ancien joueur de ce qui est aujourd’hui “le Garden”, tenait la plus haute place du leaderboard de ce PGA American Express. Un tournoi important ? Quand on y voit Jason Day ou Phil Mickelson, et que l’on sait que la dotation totale approche le milliard de francs CFP, on a la réponse …
Alors oui. La place de premier a cédé finalement à celle de dixième. Cela reste tout simplement un exploit ! Les commentateurs diront que Paul figure dans le “Top Ten” de ce grand tournoi, dont le sponsor -American Express- n’est pas moins colossal.
Tous les golfeurs calédoniens sont tellement fiers d’un des leurs, ce que ne mentionnent d’ailleurs jamais les commentateurs métropolitains. Au delà, ce sont tous les Calédoniens qui peuvent être fiers de cette exceptionnelle performance. Ainsi qu’ils l’ont été des sportifs calédoniens également hors du commun dans d’autres domaines comme la natation, la planche à voile, le kite surf, ou encore le rugby. Ils le sont à présent avec Paul Barjon.
Il ne fait aucun doute qu’une autre célébrité du Caillou, entraineur remarquable de Nantes, a suivi avec passion les résultats de l’American Express. Antoine Kombouaré, hors le foot, est un fondu de golf, souvent invité dans des lieux de grand prestige golfique, comme l’Evian.
Tous les golfeurs du Caillou ont suivi l’exploit, “tendus comme une ligne à tazar”. Merci Paul de nous avoir fait vibrer, et mille fois Bravoooo.