La vague Omicron arrive en Nouvelle Calédonie comme en témoigne l’augmentation vertigineuse du taux d’incidence presque multiplié par 1O en un mois. Pourtant, partout dans le monde, la dangerosité moindre du variant a été constatée. Elle s’ajoute au taux de vaccination lequel, lorsqu’il est élevé comme en métropole, conduit à une propagation en forte hausse, sans affecter gravement les structures hospitalières.
Des adaptations des règles sanitaires ont donc été adoptées pour le territoire, afin de protéger sa population sans risquer de le paralyser. Elles seront appliquées dès lundi prochain.
Pour ce qui concerne les vaccinés, en cas d’infection, la période d’isolement est réduite de 1O à 7 jours, avec la possibilité de sortir au bout de 5 jours à l’issue d’un test négatif pour les personnes asymptomatiques.
Pour les cas contacts vaccinés, pas de quarantaine, mais une exigence du port du masque et du respect des gestes barrières.
Pour les non vaccinés, isolement de 1O jours. Mais il pourra être levé en cas d’absence de symptômes pendant 2 jours et la réalisation d’un test.
Bien entendu, la vaccination demeure obligatoire, et les personnes les plus exposées à l’hospitalisation sont les personnes à risque non vaccinées.
Pour l’heure, et alors que les premiers cas d’Omicron ont été détectés le 19 décembre, l’augmentation des hospitalisations n’a pas été constatée. Il est à craindre cependant un effet retard pour l’apparition des formes graves.

En Afrique du Sud, dont le variant Omicron est originaire, après une vague fulgurante et un taux de contamination record, la situation est redevenue presque normale. Le couvre-feu en vigueur a été levé le 31 décembre. Et des photos montrant des milliers de personnes sur les plages le jour de l’an ont circulé dans le monde entier.