LE VARIANT OMICRON VA ARRIVER EN CALÉDONIE. QUAND ?

« 77 pays ont maintenant signalé des cas d’Omicron, mais la réalité est qu’Omicron se trouve probablement dans la plupart des pays même s’il n’a pas encore été détecté« , vient de déclarer le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse à Genève.

Aucun variant du Covid ne s’était propagé dans le monde à une telle vitesse jusqu’à ce jour. De toutes parts, les responsables tirent la sonnette d’alarme. Vu l’actuelle rapide progression des cas, « la science nous dit que nous devons nous attendre à ce que Omicron soit déjà le nouveau variant dominant en Europe à la mi-janvier« , a, de son côté, estimé Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Il va de soi que rien ne pourra éviter au mutant Omicron de s’introduire en Nouvelle Calédonie. La seule question qui se pose est : quand ?

CONTINUER LA VACCINATION, ET RECOMMANDER UNE TROISIÈME DOSE
Omicron semble provoquer des symptômes moins graves, mais il fait circuler le Covid, avec tous les risques graves liés aux facteurs de comorbidité. C’est dire si une partie de la population calédonienne serait nouveau menacée par cette nouvelle vague de contamination.

Or, jusqu’à présent, le seul moyen d’éviter les cas graves et la saturation des hôpitaux demeure la vaccination. Tous les pays dont les habitants disposent d’un vaccin Pfizer recommandent une troisième dose pour renforcer les systèmes de défense immunitaire.

Ce protocole n’empêchent pas la contamination, mais permet d’éviter que la maladie entraîne, pour le vacciné et dans l’immense majorité des cas, son admission à l’hôpital, et pire, en réanimation.

UN ESPOIR : LA PILLULE ANTI-COVID DE PFIZER
Sur le front médical, des nouvelles encourageantes sont cependant venues du côté de Pfizer : le géant pharmaceutique a confirmé que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l’apparition des symptômes.

Ainsi, tout comme pour la fourniture des vaccins, la Nouvelle Calédonie pourrait bénéficier de ce médicament afin de mieux protéger ses populations. La procédure est la même : il suffit de demander à la France …