Le deuil est devenu, au fil des semaines, le motif principal de la non participation du FLNKS au scrutin du 12 décembre. Dans le communiqué fondateur de la non participation, il n’en était pourtant pas question.
C’est la courte durée de la campagne électorale qui avait été invoquée : la date choisie « va priver les Calédoniens d’une consultation qui devrait se dérouler avec au préalable, une campagne électorale équitable« , avait écrit le Front dans son communiqué officiel.

Dans le même temps, le relais du FLNKS à l’Onu mettait, lui, en avant, la situation sanitaire.
Finalement il semble bien que tous les indépendantistes se soient ralliés au deuil. Personne, évidemment, ne peut contester la douleur des familles de quelque origine qu’elles soient. Chacune à ses rites et sa période de deuil. Les Kanak également, dans les traditions qui leur sont propres.
Mais la période de deuil interdit-elle, pour la troisième fois en 3 ans, une campagne du FLNKS pour le « oui » ? Il semble bien, pourtant, aux dires des principaux responsables indépendantistes, qu’elle n’empêchera pas une … campagne d’explication de la non participation.