
C’est lundi que la société australienne “Queensland Pacific Metals” a annoncé que le gouvernement du Queensland, par la voix de Steven Miles, vice-premier ministre en charge, notamment, du développement, avait déclaré son projet d’usine de traitement de nickel “prescribed project”, reconnaissant ainsi son caractère significatif pour le développement économique et social de l’Etat.


L’usine, située à 40km au sud de Townsville, devrait être opérationnelle fin 2023. Conçue selon les principes de développement durable, pratiquement sans émission de CO2 et de déchets, elle utiliserait des latérites calédoniennes et le principal produit final serait du sulfate de nickel, recherché pour être un composant essentiel dans la fabrication de batteries électriques.

En avril dernier, la signature d’un protocole d’accord avec SLN a été rendue publique. Dans le MOU, “les deux sociétés ont convenu de négocier de bonne foi un accord d’approvisionnement en minerai d’environ 800 000 tonnes métriques humides (wmt) par an à compter de 2023.” Avant l’accord final sur la fourniture d’un million et de demi de tonnes de latérites, “QPM et SLN travailleront ensemble pour évaluer une spécification de minerai de nickel qui est avantageuse pour les deux parties, mais à titre indicatif, elle se situera dans une fourchette de 1,45 à 1,7 % de nickel et de 0,15 à 0,25 % de cobalt “.

L’Université James Cook, à Gold Coast, bien connue des Calédoniens (des futurs personnels de l’hotel Méridien Nouméa y avaient été formés en 1994), va étudier l’utilisation possible des résidus solides de l’usine.
Cette nouvelle unité aurait pour partenaires deux Coréens, LG Energy Solutions, le plus grand fabricant de batteries au monde, et le conglomérat Posco, lui même partenaire de la SMSP.

Il sera intéressant de connaître les analyses calédoniennes sur les effets concurrentiels impactant Prony Resources, dans le marché de fourniture de nickel pour la fabrication de batteries, un marché en pleine croissance dans le monde.

