8 NOUVEAUX DÉCÈS DUS À L’ÉPIDÉMIE

Ce sont 8 décès supplémentaires qui ont été provoqués par la Covid. 5 se sont produits en milieu hospitalier, et 3 à domicile. Ces disparitions sont une douleur pour les familles et les proches. Mais la Covid a cette effrayante capacité à les banaliser.

Le premier décès avait fait l’objet d’une déclaration solennelle émue du président du Gouvernement, ainsi que des Unes de l’ensemble des médias. Aujourd’hui, pour l’opinion publique, le chiffre des décès est devenu une froide statistique que beaucoup se limitent à comparer au chiffre de la veille, et à additionner au précédent pour obtenir un total.

Cette banalisation n’émeut plus ceux qui sont éloignés de ces morts, et l’émotion dissipée, beaucoup n’éprouvent plus le besoin de se faire vacciner. Même après l’appel lyrique lancé par un membre du gouvernement de l’Eveil Océanien.

Pourtant, chaque décès doit être un drame pour la collectivité. Il doit interpeler ceux qui s’opposent à la seule façon de combattre ce fléau : la vaccination. Tous les autres chiffes doivent faire de même : les 54 personnes en réanimation, et pour beaucoup, perdus, les 377 patients hospitalisés en unité Covid, dont le sort n’est pas encore fixé par la Grande Faucheuse, les 190 malades en « hospitel », dont la situation peut s’aggraver pour certains, les patients admis dans les structures des Iles, les 57 disparus au total.

En Polynésie, plus de 600 victimes de la Covid ont été décomptées à ce jour. Dans cette comptabilité effrayante, chaque chiffre est un être humain, un père, une mère, un frère, une soeur, un parent, un ami. La liste n’est pas terminée. Elle ne doit jamais être banalisée.