
A un peu plus de 4 mois de l’ultime référendum, les indépendantistes croient-ils en la victoire du “oui” ? Si … oui, ils ont alors, au quotidien et pendant ces 4 mois, l’obligation d’inscrire cette date comme l’entrée de la période transitoire qui conduira, au lendemain du 30 juin 2023, la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance.
Cette foi en la victoire du 12 décembre doit se traduire dans les actes du gouvernement comme du Congrès.
Ainsi, il serait vain, pour un indépendantiste convaincu, de vouloir modifier la loi organique pour changer la durée du mandat présidentiel de l’institution. Pour un indépendantiste convaincu, cette affaire se réglera dans la Constitution et les lois d’organisation de Kanaky-Nouvelle Calédonie dans tout juste 24 mois.
Ainsi, tous les textes, toutes les prospectives préparés ou avancés par les majorités indépendantistes au gouvernement et au Congrès doivent intégrer cette hypothèse de l’accession à la pleine souveraineté.
Ainsi, le Haut-Commissaire, dans ses actes, doit lui-même, rappeler toutes les réserves résultant de l’hypothèse de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, et désormais inscrites en toutes lettres dans le document de l’Etat sur “les conséquences du Oui et du Non”.
L’exercice sera d’ailleurs intéressant, notamment sur les perspectives économiques et sociales que le Président du Gouvernement devra afficher mi-août dans son discours de politique générale.
S’il ne le faisait pas, il anticiperait une victoire du “Non” …