
Pour ceux qui prétendent que la France continuera à déverser des dizaines de milliards en faveur d’une Nouvelle Calédonie indépendante, l’heure de vérité est arrivée avec la publication, par l’Etat, des conséquences du “oui” s’il l’emportait le 12 décembre prochain. L’exemple tout proche du Vanuatu est parlant, et l’Etat le connaît bien puisque c’est lui qui verse le montant annoncé !
L’annexe du document est intitulée : “les modalités d’accompagnement par la France des derniers territoires de la République Française ayant accédé à l’indépendance”.
Le mieux, d’ailleurs, est de citer intégralement cette annexe, ce qui enlèvera toute suspicion sur la véracité de l’information.
“Enfin, s’agissant du Vanuatu, les huit accords de coopération signés entre les deux Etats le 10 mars 1981 portant sur des domaines variés comme l’aide budgétaire en matière d’enseignement et de santé, personnel d’assistance technique, culture, coopération scientifique et technique, n’ont finalement pas été mis en oeuvre faute de ratification.
“La coopération entre la France et la République du Vanuatu est régie par l’accord général d’amitié et de coopération entre le gouvernement de la République Française et le gouvernement de la République du Vanuatu signé le 15 juillet 1993.
“Concernant l’aide publique au développement de la France au Vanuatu, celle-ci a représenté en 1982 un total de 82,3 millions de francs (soit 12,5M€ – 1,5 milliards CFP Ndlr) dont 52 pour l’enseignement (soit 7,9M€). En 2019, l’aide publique au développement de la France au Vanuatu s’est élevée à 3,16 millions d’€ “(377 millions CFP-Ndlr).
377 millions CFP d’aide annuelle, on est bien loin de l’intervention de la France en Nouvelle-Calédonie, qui se monte à 178 milliards CFP ! Mais la somme de 377 millions pourrait bien ressembler à ce que serait l’aide de la France à la Calédonie en cas d’indépendance …