

C’est décidé. Après 5 mois de tergiversations, les indépendantistes se sont mis d’accord pour élire Louis Mapou, de l’Uni/Palika, à la tête du gouvernement. Rien ne filtre, pour l’instant, du sort de Roch Wamytan, l’actuel président du Congrès
Tout cela dépend du parti communautaire issu essentiellement de la communauté wallisienne et futunienne. L’Eveil Océanien, en effet, est absent du 17e gouvernement, mais détient les clés de l’élection au perchoir du Congrès.
Cruel dilemme pour l’Union Calédonienne. S’il s’agissait, en effet, de faire démissionner l’un des siens pour qu’il soit remplacé par un représentant de l’Eveil, l’UC deviendrait alors un parti minoritaire dans la majorité du gouvernement, avec seulement deux élus contre trois au Palika. Drôle d’épilogue pour le plus vieux parti politique de Nouvelle Calédonie, et parfum de revanche pour le Palika, battu par l’UC aux dernières municipales.
Ce serait un dénouement pour le moins mitigé pour ceux qui ont été les moteurs de la démission collective du gouvernement Santa. Surtout si en prime, la présidence du Congrès changeait.