
C’était un des enjeux « accessoires » de la reprise de l’usine de Vale. L’accord finalement signé sous l’impulsion de Sonia Backes a, dans un premier temps, permis la poursuite de l’activité industrielle à Goro, et le maintien des 3.000 emplois qui y sont liés. On savait, de surcroît, que le stockage des résidus devait faire l’objet d’un investissement colossal, selon une technologie plus moderne de séchage des boues, permettant ainsi une volume d’accueil suffisant pendant 10 ans supplémentaires, et peut être 30 années par traitement de l’ancien stock.
Prony Resources, en lançant officiellement cet immense chantier, crée 600 emplois pendant la durée des travaux. Ce seront ensuite 200 emplois permanents que la nouvelle installation de stockage nécessitera. Là aussi, l’Etat est directement intervenu dans le montage financier de l’investissement qui se chiffre à quelques 35 milliards FCFP.
Un résultat qui met davantage en exergue l’inutilité des épisodes de violence lancés fin 2020 par les indépendantistes, et qui devrait faire réfléchir les électeurs dans la perspective du prochain référendum.