
Le Conseil des ministres réuni comme chaque semaine mercredi matin a validé la date du 12 décembre prochain pour le déroulement du troisième et dernier référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie.
« Nous considérons que l’intérêt général commandait de faire cette consultation référendaire le plus rapidement possible (…) aussi le gouvernement de la République convoquera les électeurs de la liste électorale concernée par cette consultation le 12 décembre 2021 » a déclaré Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer à l’issue du la réunion présidée par le Président de la République.
Toutefois, il a précisé « que cette date ne fait pas l’objet d’un consensus« , ajoutant que « néanmoins il y a une convergence des parties prenantes pour que la fin de cet accord de Nouméa soit sécurisée, il apparaît que le faire le plus rapidement possible est une des manières, pas la seule, mais est une des manières de la sécuriser« .
Quel que soit le résultat de la consultation, une période de « convergence, de discussions et de stabilité » s’ouvrira et durera jusqu’au 30 juin 2023.
Que se passera-t-il si le « Oui » l’emporte ? « Il faudra bien prendre ce temps jusqu’en 2023 pour clarifier le lien entre la République française et le nouvel État indépendant« , a indiqué le ministre, en précisant qu’il y aurait alors « une première consultation référendaire pour que le nouvel État puisse arrêter sa constitution« .
Que se passera-t-il si le « Non » l’emporte ? L’accord de Nouméa devient caduc. « Il faudra bien dessiner un chemin nouveau pour les institutions de Nouvelle-Calédonie« , a poursuivi Sébastien Lecornu. Avec probablement, dans ce cas de figure, une première consultation référendaire sur les nouvelles institutions dont se doterait la Nouvelle-Calédonie, à l’intérieur de la République française.