UNE TRIBUNE DE SONIA BACKES DANS « LE MONDE »

Sous le titre « Il faut éviter l’impasse politique et sociale vers laquelle la Nouvelle-Calédonie se dirige en cas de nouveau référendum », le journal « Le Monde » a publié mercredi une Tribune écrite par Sonia Backes.

Dans ce texte, la cheffe de file des Loyalistes, présidente de l’Assemblée de la province Sud, met d’abord en exergue les dangers d’un troisième référendum repoussé à 2022. Instrumentalisation politique, et radicalisation des postures entre indépendantistes et non indépendantistes sont des risques pointés par Sonia Backes qui évoque celui d’une « déstabilisation sur l’élection présidentielle ».

« En votant en 2021, écrit la responsable politique, les Calédoniens pourraient enfin lever le voile de l’incertitude qui pèse sur leur avenir depuis trop longtemps. Ils pourront ainsi travailler dès la fin de cette année à la construction de leur avenir commun ».

Mais pour autant, Sonia Backes continue à appeler à éviter le « vote couperet », lequel serai précédé d’une campagne référendaire encourageant la « radicalisation des discours et des actions« . Elle prône, au contraire de ce « vote couperet », « le pari du bon sens et de l’intelligence« .

« Je formule ainsi le souhait, conclut-elle, que les conclusions de nos futurs échanges servent de fondements pour imaginer, baliser et emprunter, avec les indépendantistes et l’Etat, un nouveau chemin commun. Un chemin dans lequel la gouvernance de la Nouvelle-Calédonie est plus claire et efficace, lui évitant de connaître 17 gouvernements différents en deux décennies. Un chemin où les différences géographiques et sociales sont respectées grâce à des provinces renforcées, car elle sont l’échelon poilitique le plus efficace pour administrer la vie des Calédoniens. Un chemin où les relations avec la France s’établissent dans le temps long et en bonne intelligence : manifeste et rassurante pour les uns, respectueusement distance et responsabilisante pour les autres« .