VIOLENCES PASSÉES POUR L’USINE DE SUD : LA JUSTICE SUIT SON COURS

Les enquêteurs de la gendarmerie remontent tous les fils, et la Justice procède aux auditions comme aux interpellations. Dans les violences qui ont accompagné le dossier de la reprise de l’usine du Sud, les dirigeants de l’Ican, le collectif Usine du Sud/Usine pays ont été interrogés sous le régime de la garde à vue. Du côté adverse, l’ex-maire de Paita a été entendu.

Certains indépendantistes ne prennent pas en compte la séparation des pouvoirs, et donc l’indépendance de la Justice. Certes, il a été mis fin aux violences grâce à la signature d’un accord sur le rachat de Vale NC par Prony Resources. Mais cet accord de caractère économique et politique n’éteint nullement les actions illégales qui ont été perpétrées. Et dont le préjudice, pour l’ex-propriétaire de l’usine s’élève à plusieurs milliards, un préjudice industriel auquel viennent s’ajouter les dégâts causés aux particuliers et aux collectivités.

Quant au fantasme de l’amnistie, cette dernière a relevé, en 1988, d’une loi nationale, et seul le Président de la République en a la capacité individuelle dans une cadre juridique parfaitement déterminé.

Mais personne n’en est encore là. L’instruction des affaires en cours doit s’achever, et le juges décider de leur suite, avant d’éventuelles comparutions devant les tribunaux.