
Union Calédonienne et Palika n’en démordent pas. La présidence du 17e gouvenement calédonien reviendra à Samuel Hnepeune pour l’un, et à Louis Mapou pour le second. Chacun semble, en outre, d’accord sur un impératif : le nouveau président doit être désigné avant le déplacement des délégations politiques à Paris à la fin du mois de mai.
Dernière prise de position : Jean Pierre Djaïwé, au nom du Palika, a été clair sur le plateau de NC1ère : rien ne peut justifier que l’Union Calédonienne cumule la présidence du Congrès, et celle du gouvernement.
Un président avant le fameux déplacement ? Le Palika n’est pas certain d’y participer en raison, dit-il, du manque de clarté sur la composition du groupe qui sera reçu par les autorités de la République, ainsi que sur l’ordre du jour. De quoi relativiser l’impératif relevé ci-dessus.
C’est la notion de cumul qui est intéressante. En effet, elle paraît fondée, pour autant que la présidence de la province Nord pour le Palika puisse s’équilibrer avec celle de la province Iles pour l’UC.
Sur cette argumentation, il existe cependant une alternative au cumul : la présidence du gouvernement pour le Palika et celle du Congrès pour l’UC, ou inversement. En clair, un autre choix : Samuel Hnepeune président de l’Exécutif, et Louis Mapou président du Congrès.
Cette hypothèse serait difficilement envisageable, pour l’Union Calédonienne. Roch Wamytan y représente en effet la légitimité du Sud, un Sud oublié dans la liste des candidats éligibles au gouvernement. Cornélien.