Salut les matelots. Parés à quitter le navire confiné pour descendre à terre en fin de semaine ? Ben peut être pas, biscotte pour le moment, y’a une c…lle dans l’manou. C’est que quelques … (Oups, j’allais prononcer l’imprononçable, et une goutte de maritime transpiration pointe à l’orée de mon front), pardon quelques passagers en provenance du territoire français pas loin de chez nous qu’avait une bulle avec nous et qui doivent être testés pour le Covid, sont toujours dans la nature. Faut surtout pas stigmatiser. D’ailleurs, qui dit que ces passagers sont pas des Mandchous en visite d’étude historico-linguistico-géologique là-bas, ou des Tadjiks à la recherche du scolopendre à 4 queues qui donne la virilité d’un tigre du Bengale dont il s’agit ? Alors, une fois encore, pas de stigmatisation.
Mais brèfle, en tout cas, Mandchous, Tadjiks ou pas, y nous cassent les glaouis en z’empêchant la Dass de vérifier s’ils ont le Covid ou pas. Mais bigre, pense-je à l’instant où j’écris ces lignes (à tazar) : peut être qu’ils parlent pas français. C’est ça, non d’une perruche verte à 12 plumes ! Le gouvernement intérimaire bien que pas définitif et peut être futur transitoire si on croit Jacquot de Lifou, serait bien inspiré-soufflé de diffuser des messages en 80 langues.
C’est pas une idée qu’elle est bonne, matelots ?
Au fait, s’agissant de Jacquot de Lifou, je voudrais revenir sur sa proposition de gouvernement transitoire. Et si c’était la bonne idée ? Bon, bien sûr, comme diraient les jurisses, pas question de revenir sur une élection légale, et tout et tout. Mais y’aurait une solution consensuelle. 18 mois, ça fait à peu près 540 jours. Divisés par 11, le nombre de membres du gouvernement, ça fait 49. Alors quoi ? Suffit de se mettre d’accord pour que chaque membre y soit président du gouvernement pendant 49 jours et tout le monde est fin content.
Enfin presque, biscotte y’en a un qui aura manqué son tour tant espéré. Qui ? Chut, faut pas le dire. On vous l’a rappelé : pas de stigmatisation. C’est bon, matelots, rompez.
L’amiral