
Alors que la SLN est au bord du gouffre et que d’ores et déjà, des mesures de sauvegarde ont été prises, que pensent les Calédoniens de cette situation au sein de la société et comment réagissent-ils ?
On connaît évidemment l’engagement des salariés de la SLN, extrêmement inquiets pour l’entreprise et donc, leurs emplois. Ils se sont mobilisés de différentes manières, ont demandé la fin des blocages. Sans oser les dénoncer frontalement, ils savent qui sont les irresponsables, auteurs de ce véritable attentat économique contre la plus ancienne et la plus importante société minière et métallurgique du territoire.
On connaît la position de la majorité de la province Sud et de ses représentants au conseil d’administration. Depuis l’origine des blocages, des attentats contre les installations de Kouaoua, les entraves actuelles, ils n’ont cessé de dénoncer ces actions.
Mais surtout, il existe une entité, possédant 34% du capital de la SLN. Cette société par actions simplifiée, la Société Territoriale Calédonienne de Participation Industrielle (STCPI), est censée représenter les intérêts des Calédoniens au sein de la Société Le Nickel.
Bonne pioche pour eux ! Il semble bien qu’hormis les protestations des administrateurs du Sud, la STCPI ne soit guère concernée par ce qui se passe aujourd’hui à la SLN. Silence, motus et bouche cousue.
Mais il faut pourtant se garder de lui faire un mauvais procès. Consciente de l’intérêt supérieur de la Calédonie, rien ne permet de douter que son président va prendre la parole et sommer les bloqueurs en tout genre de libérer les accès miniers pour que l’entreprise ne sombre pas et travaille normalement.
Pour éviter tout malentendu, les salariés devraient tout de même s’en assurer …