
Des militaires partout dans l’antre de la démocratie américaine, postés devant les bustes des grandes figures historiques du pays ou dormant à même le sol : les images des salles et des couloirs du Capitole à Washington diffusées le jour du vote du second « impeachment » visant Donald Trump, sont saisissantes. La capitale des Etats-Unis est sous très haute sécurité depuis l’insurrection de sympathisants du président sortant le 6 janvier.
Le district fédéral est entièrement quadrillé, une clôture de sécurité entoure désormais le bâtiment du Capitole, où siègent les deux chambres du Congrès, et des blocs de béton ont été déposés. Et ce n’est pas fini : critiqué pour avoir tardé, le 6 janvier, à envoyer la Garde nationale, le Pentagone a cette fois autorisé le déploiement de 20.000 soldats pour la cérémonie d’investiture de Joe Biden prévue aujourd’hui, le 20 janvier. Le New York Times rappelle que c’est « approximativement trois fois le nombre total de troupes américaines déployées en Irak, Afghanistan, Somalie et Syrie » réunis, c’est-à-dire dans les zones actives de combat.