
C’est sur NC1ère que Sonia Backes a choisi de dévoiler ses nouvelles propositions pour débloquer la situation de la reprise de l’usine du Sud, et réouvrir le dialogue. Les intérêts calédoniens seraient désormais en majorité absolue avec 51% dans Prony Resources, majorité détenue par les collectivités et les salariés. La participation de Trafigura descendrait au dessous de 20%. Enfin, la présidente de la province Sud accepterait des expertises complémentaires sur le barrage, tout en rappelant que plusieurs dizaines d’études ont déjà été effectuées, et qu’elle serait personnellement responsable en cas de dégâts environnementaux.
Cette nouvelle donne, qui paraît ultime, sera-t-elle de nature à susciter la reprise du dialogue avec les opposants et à régler le conflit sur le fond ? Selon Sonia Backes, certains indépendantistes seraient favorables à une reprise des discussions pour empêcher la mise au chômage de plusieurs milliers d’emplois.
Concernant les exactions et le maintien de l’ordre, la présidente de la province Sud a livré deux informations. La première concerne la demande de recherche en responsabilité des commanditaires des violences et des dégâts matériels notamment subis à l’usine de Prony. La seconde est relative au maintien de l’ordre et des capacité opérationnelles des gendarmes mobiles. « Pendant les événements, nous avions 22 escadrons de gendarmes mobiles. Aujourd’hui, on en a 5. Alors nous ne sommes pas dans la situation des événements, et personne ne le souhaite. Simplement, entre 22 et 5, il y a une différence » (…) « et je pense que l’Etat devra apporter une réponse sur ce sujet« .