VIOLENCES AUTOUR DE L’USINE DU SUD : LA JUSTICE PASSE

A la suite d’une enquête menée tambour battant par la section de recherche de la gendarmerie, un homme de 37 ans qui avait menacé de mort des gendarmes et avait même tiré au fusil de chasse sans provoquer de blessure, a été condamné à 10 mois de prison ferme et immédiatement incarcéré.

Ces faits avaient été commis le 9 décembre aux abords de l’usine du Sud. Le tir avait eu lieu à une dizaine de mètres seulement des forces de l’ordre dont on peut souligner le sang froid.

L’individu, jugé dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a en outre été frappé d’une interdiction de détenir et de porter une arme pendant 5 ans.

Lors de sa garde à vue, il a précisé avoir agi « par colère, suivant les mots d’ordre d’action du collectif s’opposant à la cession de l’usine de Vale« . Cette indication soulève une question : le degré de responsabilité et d’implication du dit collectif ayant dicté « des mots d’ordre d’action » ?

Les lampistes seront-ils les seuls à payer ?

La Justice, en tout cas est déterminée à « assurer un traitement judiciaire ferme vis-à-vis des atteintes aux forces de l’ordre ainsi que des dégradations graves commises tant sur le site minier de Yaté que sur d’autres zones« .