APRÈS LE SURF, L’USINE DU SUD ?

La contestation du sauvetage de l’usine du Sud est devenue clairement politique, et les images diffusées montrent des leaders indépendantistes participer à la mobilisation … qui risque de se solder par 3000 chômeurs !

Il était une fois un hôtel de 250 chambres, géré par Accor, un des meilleurs professionnels de l’hôtellerie au monde. Le Surf Novotel employait plus de 100 personnels, puis Sofinor a racheté l’établissement.

La suite, qui s’en souvient ? Les revendications en tous genres, une gestion soumise aux décisions du propriétaire, des blocages à répétition, et enfin des bâches bleues devant l’hôtel, déserté par les clients.

Le résultat fut un triomphe : l’enseigne Accor a fuit le territoire, l’hôtel a fermé, le personnel a perdu ses emplois.

Cette fois, les ambitions sont plus grandes : il s’agit de s’occuper d’une des usines en son temps la plus innovante au monde, avec les mêmes arguments. Des blocages, des défilés. Il ne manque que les bâches bleues.

Et l’enjeu est d’une autre taille : ce ne sont pas une centaine d’emplois dont il s’agit, mais de plusieurs milliers.

On n’arrête pas le progrès.